Etude descriptive sur les difficultés opératoires au cours de la phacoémulsification chez les chirurgiens juniors et séniors au CHU de Limoges
(Document en Français)
- Thèse soumise à l'embargo de l'auteur : embargo illimité (accès réservé à la communauté universitaire de Limoges) Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Tabouret Eva
- Date de soutenance
- 24-04-2015
- Directeur(s) de thèse
- Robert Pierre-Yves
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Ophtalmologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Phacoémulsification - Thèses et écrits académiques,
- Oeil -- Chirurgie - Thèses et écrits académiques,
- Apprentissage - Thèses et écrits académiques
Introduction : Avec ses 700.000 procédures par an, la chirurgie de la cataracte est l’intervention la plus réalisée en France, faisant de son apprentissage un défi majeur à relever. Ainsi, et afin d’optimiser celui-ci, il est important d’en déterminer les difficultés et notamment au cours de la phacoémulsificaton, étape clé de cette chirurgie. Matériels et méthodes : Nous avons étudié de manière prospective 78 procédures de chirurgie de la cataracte. 66 ont été réalisées par 6 chirurgiens séniors et 12 par 4 chirurgiens juniors. Le recueil des données a été effectué par l’intermédiaire d’un questionnaire, rempli après chaque procédure par le chirurgien. Les difficultés opératoires et les complications peropératoires ont été descriptivement analysées puis comparativement étudiées en fonction de divers facteurs (expérience du chirurgien, dureté du noyau et type de cataracte). Résultats : Des difficultés opératoires ont éte décrites au temps de la sculpture, de la réalisation des quartiers et de l’irrigation/aspiration. La sculpture est l’étape considérée comme la plus difficile pour les juniors et les séniors. L’irrigation/aspiration n’est pas la plus difficile mais il s’agit de l’étape la plus à risque de complications (OR=19,8 et p<0,05) et de rupture capsulaire (OR=62,1 et p<0,05). Les difficultés opératoires augmentent de manière significative lorsque le noyau est dur au temps de la sculpture et de la réalisation des quartiers. Le temps opératoire moyen est de 26 minutes pour les juniors et 21,5 minutes pour les séniors. Il augmente lorsque le noyau est dur et lorsqu’il y a des difficultés opératoires ou des complications. Le confort chirurgical diminue lors de la présence de difficultés et de complications. Discussion : Nos résultats s’accordent avec les données de la littérature sur le fait que la phacoémulsification et, plus spécifiquement l’irrigation/aspiration soient considérées comme difficiles par les chirurgiens juniors. On note également dans notre étude que le fait d’opérer un noyau dur est plus susceptible d’entrainer des difficultés. Conclusion : Notre étude nous permet de déterminer quels sont les temps opératoires considérés comme difficiles au cours de la phacoémulsification (la sculpture, la réalisation des quartiers et l’irrigation/aspiration). De plus, elle nous permet de conclure que l’irrigation/aspiration est une étape difficile mais surtout dangereuse car pourvoyeuse de complications. Il semble donc important, dans l’avenir de prendre en compte ces résultats, afin d’optimiser l’apprentissage des chirurgiens juniors au cours de leur formation.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-45105
- Numéro national
- 2015LIMO3107
Pour citer cette thèse
Tabouret Eva, Etude descriptive sur les difficultés opératoires au cours de la phacoémulsification chez les chirurgiens juniors et séniors au CHU de Limoges, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2015. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-45105