Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014
(Document en Français)
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- Auteur
- Fleurat François-Louis
- Date de soutenance
- 05-10-2015
- Directeur(s) de thèse
- Pautout Guillaume Marie-Paule
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Contraception - Thèses et écrits académiques,
- Recommandations sur le bon usage des médicaments - Thèses et écrits académiques,
- Médecins généralistes - France - Limousin (France) - Thèses et écrits académiques
Objectif : Evaluer les pratiques professionnelles des généralistes en Limousin lors de la prescription d’une contraception. Méthodes : Etude transversale descriptive sous forme d’un questionnaire basé sur les dernières recommandations HAS, envoyé à 389 généralistes. Il a été évalué la différence entre les recommandations et les réponses fournies par les médecins. Résultats : 57% des médecins connaissent les recommandations et 45% les ont lues. 66% des médecins consacrent une consultation à la primo prescription d’une contraception, 67% en détaillent le déroulement. 94% prescrivent une C1G/C2G en 1ère intention chez la nullipare sans facteur de risque. 50% ne proposent pas de changement de contraceptif au terme de la prescription d’une C3G/C4G. Les autres prescrivent en majorité une C1G/C2G (79%) et plus rarement un DIU (40%), un implant (8%), un microprogestatif (4%). Les facteurs de risque cardiovasculaires sont bien repérés, 92% ne citent pas de contraceptif contre-indiqué sauf pour la migraine avec aura (59% en citent un) ou un antécédent familial de TVP au 1er degré (65% en citent un). Conclusion : Les consultations de primo-contraception et de suivi sont bien menées. Bien que peu connaissent les recommandations, les médecins prescrivent bien des C1G/C2G au détriment des C3G/C4G. Cependant les DIU, les contraceptifs progestatifs et les méthodes mécaniques sont trop rarement évoqués. L’évaluation et la prise en compte des facteurs de risque cardiovasculaires est à perfectionner. Il n’y a pas de différence significative entre les médecins ayant lu les recommandations et les autres. 2/3 des généralistes n’ont pas modifié leurs pratiques depuis les dernières recommandations.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-45315
- Numéro national
- 2015LIMO3135
Pour citer cette thèse
Fleurat François-Louis, Evaluation des pratiques professionnelles lors de la prescription d’une contraception chez les médecins généralistes en Limousin en 2014, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2015. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-45315