Fiche descriptive
Polémique sur les pilules de 3ème et 4ème génération : quel impact sur les femmes et leur contraception ?
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Peyrot Ludivine
- Date de soutenance
- 01-04-2014
- Directeur(s) de thèse
- Dumoitier Nathalie
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Contraception orale - Thèses et écrits académiques,
- Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques
Introduction. Les pilules oestroprogestatives (POP) représentent le principal moyen de contraception des françaises. Le risque thromboembolique veineux lié à ces pilules est connu depuis longtemps. Fin 2012, une plainte largement commentée dans les médias est déposée contre un laboratoire produisant ce type de pilule. Parallèlement, l’HAS décide le déremboursement des pilules de 3ème/4ème génération. Notre objectif principal est de décrire les changements intervenus depuis fin 2012 dans la contraception des femmes utilisant une POP de 3ème/4ème génération. Méthode. Enquête descriptive via un questionnaire déposé dans les salles d’attente de 12 médecins généralistes du Tarn ciblant les femmes de 17 à 50 ans quelle que soit leur contraception. Résultats. 149 questionnaires ont été analysés. 54% des patientes utilisaient une pilule dont les trois quarts avaient une POP. Dans le sous-groupe de patientes ayant utilisé récemment une POP de 3ème ou 4ème génération, 12% n’ont pas changé de pilule ; 29% ont arrêté complètement leur contraception ; 59% ont modifié leur contraception. En cas de changement elles ont choisi le plus souvent un stérilet (N = 14) ou une POP de 1ère/2ème génération (N = 10). La présence ou l’absence de craintes n’a pas influencé leur attitude. 85% des patientes de l’étude se considéraient bien informées sur la contraception. Elles n’ont pas forcément trouvé réponses à leurs questions dans les médias. Elles se sont plutôt tournées vers leur gynécologue. Seulement 43% des patientes ont parlé de contraception avec leur généraliste. Conclusion. Le rôle du médecin généraliste dans la contraception doit être renforcé (valorisation, formation). Les risques liés à la contraception tels que les effets indésirables (vasculaires) et le risque de grossesse (et indirectement d’IVG) en cas d’arrêt doivent être bien expliqués lors d’une consultation dédiée. Il faut valoriser la diffusion d’informations fiables notamment dans les médias.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-45841
- Numéro national
- 2014LIMO3103
Pour citer cette thèse
Peyrot Ludivine, Polémique sur les pilules de 3ème et 4ème génération : quel impact sur les femmes et leur contraception ?, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-45841