Evaluation de la prescription des antibiotiques dans les rhinopharyngites, en médecine de ville, chez les enfants consultant secondairement au service des urgences pédiatriques du CHU de Limoges

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Rhinopharyngite - Thèses et écrits académiques,

Pédiatrie - Thèses et écrits académiques,

Antibiotiques - Thèses et écrits académiques

Objectifs : Analyser les prescriptions d’antibiotiques et des autres classes médicamenteuses, lors d’un passage aux urgences pédiatriques du CHU de Limoges dans le cadre d’une seconde consultation pour laquelle le diagnostic de sortie est celui de rhinopharyngite. Population et méthodes : Etude rétrospective descriptive du 1er Octobre 2013 au 31 mars 2014 incluant 117 enfants de la naissance à 6 ans ayant comme diagnostic de sortie celui de rhinopharyngite. Résultats : 29,06% des enfants avaient des antibiotiques à l’entrée contre 5,98% à la sortie (p<0,0001). Il s’agissait de C3G dans 41% des cas. Il n’y avait pas de différence significative à l’entrée sur la prescription d’antibiotique en fonction du prescripteur initial (p=0,13). Qu’il s’agisse d’un pédiatre de ville, de SOS médecin, ou du médecin traitant. Les sirops antitussifs étaient prescrits dans 10,26% des cas à l’entrée contre 0,85% des cas à la sortie (p=0,0017) et les corticoïdes oraux dans 5,13% des cas à l’entrée contre 0% à la sortie (p<0,0001). Conclusion : Cette étude met en évidence le fait que les recommandations ne sont pas appliquées de manière satisfaisante en pratique quotidienne pour la rhinopharyngite de l’enfant de moins de 6 ans. Les médecins libéraux pédiatres ou généralistes ont plus de difficultés à les appliquer, comparé aux médecins des urgences pédiatriques du CHU de LIMOGES. Il semblerait qu’il existe de multiples facteurs qui influencent la décision de prescription en pratique courante. Ces facteurs sans aucun lien avec les recommandations méritent d’être étudiés plus précisément.