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Identification de la prise en charge thérapeutique des conjonctivites aigues en médecine générale : enquête auprès des médecins généralistes de l’Indre

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20143172.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Le Gargasson Benoît
Date de soutenance
05-12-2014

Directeur(s) de thèse
Lauchet Nadège

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Conjonctivite - Thèses et écrits académiques,
Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques
Résumé :

La densité des médecins ophtalmologistes tend à diminuer. Lors de pathologies aigues, les patients consultent en premier lieu leur médecin généraliste. Devant ce contexte, la pathologie aigue ophtalmologique pourrait devenir un motif de consultation plus fréquent en médecine générale. L’AFSSAPS donne un cadre à la prise en charge d’une conjonctivite bactérienne, mais il n’existe pas de schéma standardisé pour la conjonctivite virale ou allergique qui sont les deux principales étiologies. Afin d'identifier l'attitude thérapeutique des praticiens devant un oeil rouge et ces trois principales étiologies de conjonctivites nous avons ainsi réalisé une enquête quantitative observationnelle descriptive de juin à septembre 2014. Sur 164 médecins généralistes indriens, 91 ont répondu à notre questionnaire. Lorsque l’on synthétise la prise en charge globale, la grande majorité des médecins ont prescrit trois collyres en même temps : une solution de lavage, un collyre antiseptique et un collyre antibiotique. Les règles d'hygiène, temps indispensable à la bonne évolution d'une conjonctivite ont bien été indiquées par les médecins lors d'étiologies infectieuses, moins si l'origine était allergique. La prescription en première intention de collyres antibiotiques est restée trop élevée, posant le problème croissant des résistances bactériennes. Les situations nécessitant ces collyres antibiotiques, conjonctivites bactériennes graves ou à risque, semblent difficilement identifiées par les praticiens. Les médecins ont pris en charge les conjonctivites à adénovirus comme recommandé, mais ont omis l'éviction du patient des collectivités. Devant une étiologie de conjonctivite connue, la prescription antibiotique n’est donc pas utilisée abusivement. L'attitude thérapeutique devant une conjonctivite allergique est comparable à celle des ophtalmologistes. Le bilan allergologique nécessitant d'affiner l'étiologie, le recours à l’allergologue est peu utilisé. Des soins spécialisés plus accessible, des démarches thérapeutiques structurées et adaptées et des propositions de formations continues sur ce thème seraient des axes d’améliorations indispensable à une prise en charge idéale des conjonctivites en médecine générale.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-46609
Numéro national
2014LIMO3172

Pour citer cette thèse

Le Gargasson Benoît, Identification de la prise en charge thérapeutique des conjonctivites aigues en médecine générale : enquête auprès des médecins généralistes de l’Indre, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-46609