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Les freins au suivi de la grossesse en médecine générale : étude quantitative auprès des médecins généralistes installés en Limousin

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-exercice/M20163101.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Deshays Vanessa
Date de soutenance
12-02-2016

Directeur(s) de thèse
Da Silva Patricia

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Femmes enceintes -- Examens médicaux - Thèses et écrits académiques,
Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques
Résumé :

La diminution progressive des effectifs des gynécologues prévue dans les prochaines années entraine un problème de santé publique, et confère aux médecins généralistes un rôle majeur dans le suivi gynécologique et obstétrical de la patientèle féminine. L'HAS, dans ses recommandations, prévoit et encadre le suivi de la grossesse par les différents professionnels de santé; de plus, les médecins généralistes possèdent les compétences pour la pratique de l'obstétrique. Cependant, ils n'exercent que très peu cette discipline. Nous avons voulu identifier les réticences et les freins au suivi de la grossesse en médecine générale. Notre étude a porté sur un échantillon de 178 médecins généralistes, installés dans les trois départements du Limousin, interrogés par le biais d'un questionnaire diffusé par mail. Notre audit a mis en évidence un intérêt certain des médecins généralistes pour l'exercice de la gynécologie (86,5%), et une faible pratique de l'obstétrique (49,4%).Le principal frein évoqué est l'insuffisance de formation (34,3%); d'autres entraves existent, comme l'importance des coûts liés à l'exercice de cette discipline (matériel, assurances professionnelles), l'inexistance de cotations adaptées, et le risque judiciaire en cas de faute professionnelle (22,8%). L'absence de demande de la patientèle féminine, principalement liée à un défaut de communication entre le médecin généraliste et sa patientèle, constitue également un frein au suivi de la grossesse. Une meilleure sensibilisation des patientes sur les compétences des médecins généralistes, un renforcement de la formation des praticiens, ainsi qu'une amélioration de la communication des professionnels, peuvent constituer des arguments permettant d'augmenter la prévalence du suivi de grossesse en médecine générale.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-47423
Numéro national
2016LIMO3101

Pour citer cette thèse

Deshays Vanessa, Les freins au suivi de la grossesse en médecine générale : étude quantitative auprès des médecins généralistes installés en Limousin, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-47423