Analyse rétrospective de l'efficacité de deux inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, l'éfavirenz et la névirapine, dans le traitement du VIH au CHU de Limoges

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

VIH (virus) - Thèses et écrits académiques,

Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse - Thèses et écrits académiques

Le VIH est encore aujourd’hui au centre de la recherche scientifique mondiale. De nombreux traitements efficaces existent désormais pour limiter la réplication virale dont la classe des Inhibiteurs Non Nucléosidiques de la Transcriptase Inverse (INNTI), étudiée ici. L’objectif de l’étude est de comparer deux molécules de cette classe, la névirapine et l’efavirenz, en termes d’efficacité sur la charge virale et d’intolérance. Au total, 421 patients ont été inclus dans cette étude dont 223 traités par la névirapine et 198 traités par l’efavirenz. Ces malades sont suivis dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Limoges dans le cadre de leur séropositivité VIH. L’étude est observationnelle et rétrospective et porte sur les données à disposition dans les dossiers médicaux au 31 décembre 2010. Les résultats statistiques montrent que les deux cohortes de patients sont globalement comparables, bien que le nombre de critères d’inclusion soit faible. Concernant l’efficacité sur la charge virale, il existe peu de différences entre les deux traitements sauf au niveau des échecs virologiques. L’efavirenz entraîne moins d’évènements de ce type et leur survenue tend à être moins rapide que pour la névirapine. Néanmoins, l’efavirenz est moins bien tolérée et cette intolérance conduit plus souvent à l’arrêt du traitement que l’intolérance à la névirapine. Les deux médicaments sont donc efficaces pour maintenir l’indétectabilité de la charge virale mais la névirapine est tout de même mieux tolérée.