Intérêt cinétique du marqueur PSA au cours du traitement par hormonothérapie néo-adjuvante à la radiothérapie dans le cancer de la prostate localement avancé

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Prostate -- Cancer - Thèses et écrits académiques,

Hormonothérapie - Thèses et écrits académiques,

Radiothérapie - Thèses et écrits académiques

Situé au premier rang de l’ensemble des cancers et des cancers masculins, le cancer de la prostate est un réel problème de santé publique. Afin d’améliorer le pronostic de ce cancer surtout au stade localement avancé, l’association hormono-radiothérapie est l’une des stratégies thérapeutiques adoptée ces dernières années. A travers une étude rétrospective de 71 cas traités dans le service de radiothérapie du C.H.R.U. de Limoges, nous avons analysé l’efficacité d’une courte hormonothérapie néo-adjuvante à la radiothérapie dans le cancer de la prostate localement avancé à travers la cinétique du PSA. Le pourcentage de décroissance du PSA initial calculé à partir du résultat du PSA post-hormonothérapie est un facteur prédictif de la réponse à l’hormonothérapie néo-adjuvante, mais n’est pas obligatoirement un facteur prédictif de la réponse ultérieure à la radiothérapie. Ces résultats doivent être pondérés par une définition consensuelle des critères stricts d’efficacité thérapeutique de ce marqueur PSA post-hormonothérapie.