Fiche descriptive


Observation du taux de rhinopharyngites virales non compliquées traitées par antibiotiques en Haute-Vienne

(Document en Français)

Thèse d'exercice

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse soumise à l'embargo de l'auteur : embargo illimité (accès réservé à la communauté universitaire de Limoges)
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn-private.unilim.fr/files/theses-exercice/M20153169.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Lafarge Jimmy
Date de soutenance
03-11-2015

Directeur(s) de thèse
Gérard Pelaudeix Martine

Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Médecine générale
Classification
Médecine et santé

Mots-clés
Rhinopharyngite - Thèses et écrits académiques,
Antibiotiques - Thèses et écrits académiques
Résumé :

En 2005, en France, près de deux millions de rhinopharyngites non compliquées ont été traitées de manière injustifiée par antibiothérapie. L'impact écolo-économique de cette prescription massive injustifiée d'antibiotiques est colossale. Le but de cette étude prospective et déclarative était d'observer le pourcentage actuel de rhinopharyngites virales non compliquées traitées injustement par antibiothérapie. Nous voulions aussi observer s’il existait une différence selon que le médecin prescripteur connaisse a priori le patient pris en charge ou pas. Nous avons observé que 30 % des 140 patients inclus ont été traités par antibiotiques. Les prescriptions injustifiées représentaient 47,62 % des prescriptions d'antibiotiques. Parmi les prescriptions jugées justifiées, 68,18 % étaient réalisées selon des modalités inappropriées. Au total, seules 16,67 % des prescriptions antibiotiques étaient en accord avec les recommandations de l'AFSSAPS de 2011. Les taux de prescriptions injustifiées et inappropriées observés correspondaient aux données de la littérature. Nous avons observé un nombre élevé de prescriptions antibiotiques injustifiées chez les médecins de garde. Ce nombre élevé peut s'expliquer par l'absence de possibilité de réévaluation de la situation à 48 heures, et par le terrain fragilisé des patients reçus en consultation par les médecins de garde, vivant souvent en milieu défavorisé dans notre étude. La pression exercée par les patients semblait avoir une influence importante sur le phénomène de surprescription. En conclusion, nous avons observé qu'il semblait persister un grand nombre de prescriptions injustifiées dans le traitement des rhinopharyngite. Cette tendance reste à confirmer à l’aide d’une étude analytique de bonne qualité. Toutefois, nous pensons qu'une nouvelle campagne éducative des médecins et des patients semble nécessaire.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-53183
Numéro national
2015LIMO3169

Pour citer cette thèse

Lafarge Jimmy, Observation du taux de rhinopharyngites virales non compliquées traitées par antibiotiques en Haute-Vienne, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2015. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-53183