Devenir des patients âgés de 18 à 65 ans suite à un premier épisode psychotique aigu : étude rétrospective de 2009 à 2013 au Centre Hospitalier Esquirol de Limoges
(Document en Français)
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- Auteur
- Bouillon Anne
- Date de soutenance
- 25-10-2016
- Directeur(s) de thèse
- Lescure Fabien
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Psychiatrie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Psychoses délirantes aigue͏̈s - Pronostic - Thèses et écrits académiques
L’évolution à moyen ou long terme des premiers épisodes psychotiques aigus est difficilement déterminable. Notre étude rétrospective, descriptive, monocentrique nous a permis d’étudier chez 397 patients hospitalisés pour la première fois en psychiatrie différentes variables socio-professionnelles et environnementales, concernant l’hospitalisation, la clinique et le traitement pour réaliser les profils types des patients selon leur évolution. Le diagnostic de 20 % des sujets est resté aigu, 33 % ont évolué vers une schizophrénie et 9 % vers un trouble bipolaire. Le patient qui garde un diagnostic de trouble aigu est jeune (p = 0,0001), sans antécédent (p < 0,0001), euthymique (p = 0,0055), hospitalisé peu de temps (p = 0,0632) en SPDT (p = 0,0306) et n’est pas suivi en hôpital de jour (p = 0,0008). Le patient schizo-affectif est une femme (p = 0,0053), divorcée (p = 0,0473), pacsée (p = 0,0191) ou veuve (p = 0,0417), triste (p = 0,0495) ou euphorique (p = 0,0466), hospitalisée peu de jours sous contrainte (p = 0,0777), à qui sont prescrits des antipsychotiques atypiques (p = 0,0842) ou un thymorégulateur (p = 0,0002) avec un facteur déclenchant (p = 0,0435) d’ordre personnel (p = 0,0253). Le sujet schizophrène est un homme (p = 0,0012), jeune (p = 0,0683), isolé (p = 0,0114) avec des antécédents psychiatriques personnels (p = 0,0004). Il réside en milieu urbain (p = 0,0891), est hospitalisé plus de jours (p = 0,0004) en SPDRE (p = 0,0243), euthymique avec un automatisme mental au premier plan (p = 0,0165) et une bonne adhésion au délire (p = 0,0092). Il est pris en charge en hôpital de jour (p < 0,0001) et prend des neuroleptiques classiques (p = 0,0003) sous forme retard (p < 0,0001). Enfin, le patient qui développe un trouble affectif est une femme (p = 0,0696) plus âgée (p = 0,0007), avec des antécédents somatiques (p = 0,0873), divorcée (p = 0,0152) et/ou qui vit en couple sans enfant (p = 0,0018) en milieu rural (p = 0,0504), est euphorique (p < 0,0001) ou au contraire triste (p < 0,0001) avec une mauvaise adhésion au délire (p = 0,0110), est hospitalisée à plusieurs reprises (p = 0,0887) et prend un traitement thymorégulateur (p < 0,0001) ou antidépresseur (p = 0,0030).
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-54329
- Numéro national
- 2016LIMO3167
Pour citer cette thèse
Bouillon Anne, Devenir des patients âgés de 18 à 65 ans suite à un premier épisode psychotique aigu : étude rétrospective de 2009 à 2013 au Centre Hospitalier Esquirol de Limoges, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-54329