Suivi à long terme des suspensions palpébrales par fascia lata comme traitement du blépharospasme : étude monocentrique rétrospective de 28 cas
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Lathiere Thomas
- Date de soutenance
- 21-09-2016
- Directeur(s) de thèse
- Robert Pierre-Yves
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Ophtalmologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Blépharospasme - Dissertations universitaires,
- Toxines botuliques - Thèses et écrits académiques,
- Fascia - Thèses et écrits académiques
Introduction : Le but de cette étude était de determiner le taux de reprises chirurgicales à long terme des suspensions palpébrales par fascia lata et de décrire les raisons des reprises et le délai entre les différentes chirurgies. Matériel et méthodes : 28 patients atteints de blépharospasme ou d’apraxie d’ouverture des paupières ont été opérés par le même chirurgien de suspension palpébrale par fascia lata à l’aide de la technique de Fox de 2000 à 2016. Les taux de reprises post-opératoires de toxine botulique, de reprise chirurgicale à long terme, délais entre diagnostic et suspension, suspension et reprise de la toxine, suspension et reprise chirurgicale puis les complications ont été analysés. Résultats : Le suivi moyen au décours de la chirurgie était de 88,9 ± 48,44 mois. Le délai moyen entre le diagnostic de blépharospasme et la suspension était de 45 ± 43 mois. La reprise de toxine botulique a concerné 78,6% des patients avec un délai moyen de 3,27 ± 2,67 mois. 8 patients soit 28,6% ont été réopérés avec un délai moyen de 84,38 ± 29,22 mois. Les lagophtalmies compliquées de kératite, d’ulcère cornéen et d’abcès de cornée étaient les raisons des reprises. La reprise chirurgicale a concerné 29,4% des blépharospasmes et 27,2% des apraxies d’ouverture palpébrale. Le taux de reprise chirurgicale était proche entre les hommes (33,3%) et les femmes (27,2%). Conclusion : La suspension palpébrale se révèle une chirurgie du blépharospasme peu invasive et pouvant apporter un réel soulagement vis-à-vis des symptômes mais ne dispense pas des injections de toxine botulique. Le taux de reprises chirurgicales à long terme n’est pas négligeable, et pourrait être dû à une efficacité trop durable du fascia lata si la maladie s’épuise.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-55101
- Numéro national
- 2016LIMO3139
Pour citer cette thèse
Lathiere Thomas, Suivi à long terme des suspensions palpébrales par fascia lata comme traitement du blépharospasme : étude monocentrique rétrospective de 28 cas, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-55101