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Désarséniation et oxydation des arséniures de nickel dans l’air et le dioxygène : Application aux catalyseurs pétroliers

(Document en Français)

Accès au(x) document(s)

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-doctorat/2014LIMO4013.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Pommier Stéphane
Date de soutenance
30-06-2014

Directeur(s) de thèse
Lefort Pierre
Rapporteurs
Rebillat Francis - Mathieu Stéphane
Membres du jury
Rebillat Francis - Mathieu Stéphane - Dufour Jean-Pierre - Comte Sophie

Laboratoire
SPCTS - Science des Procédés céramiques et de Traitements de surface – UMR CNRS 7315
Ecole doctorale
École doctorale Sciences et Ingénierie des Matériaux, Mécanique, Energétique et Aéronautique (Poitiers ; 2009-2018)
Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Matériaux Céramiques et Traitements de Surface
Classification
Sciences de l'ingénieur

Mots-clés libres
Arséniure de nickel, Catalyseur pétrolier
Mots-clés
Arsenic - Thèses et écrits académiques,
Arsenic - Dissertations universitaires,
Arséniures - Thèses et écrits académiques
Résumé :

L’arséniure de nickel est l’un des très rares composés à n’avoir jamais fait l’objet d’études cinétiques. On retrouve ces composés sur les catalyseurs qui permettent l’hydrodésulfuration dans les tours d’affinage du pétrole brut. Le recyclage de ces catalyseurs est influencé par le taux d’arsenic que l’on retrouve lors de laur transformation en acier spéciaux. L’arséniure étudié est une poudre industrielle (AESAR, USA) composée de maucherite en périphérie des grains et biphasée (maucherite et orcelite) à coeur. Les isothermes montrent que la réaction s’arrête après une perte de masse de moins de 2 % à 580°C, tandis qu’à 620°C la perte de masse se stabilise vers 15 % au bout d’à peine 40 s. Les courbes cinétiques obtenues ne sont pas affines entre elles, prouvant ainsi l’existence d’un mécanisme réactionnel complexe. La réaction est fortement influencée par la pression de dioxygène, ce qui fait que la réaction dans l’air (PO2 # 2.104 Pa) est moins rapide que dans le dioxygène pur, toutes les autres caractéristiques étant semblables dans les deux séries d’essais. Après traitement, les grains oxydés présentent un coeur devenu monophasé d’orcelite (donc une désarséniation partielle s’est produite) tandis qu’une couche de monoxyde de nickel imprégné d’arsenic s’est formée en périphérie. On identifie ainsi deux réactions distinctes, la désarséniation de la phase maucherite et l’oxydation de l’orcelite.Chacune de ces réactions est complexe, mais on a pu établir que la première était limitée par l’oxydation externe de l’arsenic, qui produit AsO gazeux, tandis que la seconde était gouvernée par la diffusion du nickel vers l’extérieur, au travers de la couche d’oxyde qui protège ainsi l’arséniure (le coefficient d’expansion volumique est de 1,12).

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-59161
Numéro national
2014LIMO4013

Pour citer cette thèse

Pommier Stéphane, Désarséniation et oxydation des arséniures de nickel dans l’air et le dioxygène : Application aux catalyseurs pétroliers, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-59161