Utilisation par les médecins généralistes de la Haute-Vienne des dispositifs addictologiques sanitaires et médico-sociaux du département, dans la prise en charge d’un trouble d’usage d’alcool
(Document en Français)
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- Auteur
- Thomas Poyade Elodie
- Date de soutenance
- 30-11-2016
- Directeur(s) de thèse
- Nubukpo Philippe
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Alcoolisme - Thèses et écrits académiques,
- Médecins généralistes - France - Haute-Vienne (France) - Thèses et écrits académiques,
- Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie - Thèses et écrits académiques
Introduction : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France et la 2ème cause de mortalité prématurée. La complexité du trouble d’usage d’alcool nécessite un travail pluri disciplinaire et une prise en charge à long terme ; d’où l’intérêt des dispositifs addictologiques ainsi que les associations d’entraide et de prévention. Objectifs : Décrire l’usage par les médecins généralistes de la Haute-Vienne des dispositifs addictologiques du département., les freins qu’ils rencontrent dans l’orientation vers ces structures et les solutions qui seraient susceptibles de les intéresser pour améliorer leur prise en charge et l’utilisation de ces dispositifs. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive intéressant les médecins généralistes du département. Ils ont été sollicités par email via un questionnaire de 18 questions afin de vérifier leurs connaissances des dispositifs addictologiques et autres organismes pouvant les aider dans leur prise en charge. Résultats : 81 réponses sur 236 emails envoyés ont pu être exploitées, soit un taux de réponse de 34,3 %. 74 médecins (91,4 %) ont déjà pris en charge un TUA. 68 répondeurs (84 %) n’ont jamais eu recours à une ELSA. Cependant, 86,4 % ont déjà adressé un patient en hospitalisation principalement pour des sevrages simples et complexes. 71,6 % des répondeurs n’ont jamais eu recours à un CSSR et 64,2 % n’ont jamais adressé de patient vers un CSAPA. Les freins prédominants rencontrés sont le refus de prise en charge par le patient pour 66 médecins (81,4 %) et le manque d’informations sur les structures pour 47 répondeurs (58 %). Les solutions qui ressortent afin d’améliorer et faciliter l’utilisation de ces structures sont un numéro de téléphone unique dans le but d’hospitaliser un patient pour 63 médecins (79,7 %) et avoir une meilleure visibilité et être mieux informé sur les différents dispositifs addictologiques pour 59 praticiens (74,7 %). Conclusion : Cette étude permet de faire un état des lieux sur la pratique des médecins généralistes de la Haute-Vienne et leur recours aux dispositifs addictologiques dans la prise en charge d’un TUA. Cela montre que les médecins utilisent peu certaines de ces structures car ils ont un manque de connaissances de ces dernières même si le refus du patient d’une éventuelle prise en charge reste le principal frein dans l’orientation vers ces structures.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-62218
- Numéro national
- 2016LIMO3179
Pour citer cette thèse
Thomas Poyade Elodie, Utilisation par les médecins généralistes de la Haute-Vienne des dispositifs addictologiques sanitaires et médico-sociaux du département, dans la prise en charge d’un trouble d’usage d’alcool, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-62218