Etude sonographique dans le choix de la sonde d’intubation endotrachéale : SONOTRACH
(Document en Français)
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- Auteur
- Alaux Anouk
- Date de soutenance
- 29-09-2017
- Directeur(s) de thèse
- Ponsonnard Sébastien
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Anesthésie réanimation
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Intubation endotrachéale - Thèses et écrits académiques,
- Échographie - Thèses et écrits académiques,
- Larynx - Thèses et écrits académiques,
- Douleur - Thèses et écrits académiques
Contexte: Le choix de la sonde d’intubation orotrachéale lors d’anesthésie générale chez l’adulte est fait empiriquement selon des critères morphologiques. Or, des complications graves engageant le pronostic vital peuvent survenir si la sonde est responsable d’ischémie de la muqueuse. Depuis l’essor de la technique échographie et son utilisation fréquente pour l’abord des voies aériennes pédiatriques, la question demeure chez l’adulte. L’objectif de l’étude était de mettre en évidence la corrélation des diamètres transversal trachéal et externe de la sonde d’intubation. Méthodes: 163 patients ont été inclus entre mai 2015 et juillet 2016 dans cette étude prospective bicentrique après un calcul d’effectif, les classant en quatre groupes de patients: Grande Sonde Petite Trachée (GSPT), Petite Sonde Petite Trachée (PSPT), Grande Sonde Grande Trachée (GSGT) et Petite Sonde Grande Tranchée (PSGT). Avant toute anesthésie générale, on mesurait le diamètre transversal trachéal sous échographie selon la méthode de Lakhal, que l’on a comparé au diamètre externe de la sonde d’intubation utilisée en aveugle. On s’intéressait également à la douleur laryngée évaluée à H1 et J1 en post-extubation. Résultats: On retrouvait un lien statistique entre la taille de sonde endotrachéale et le taille de trachée. La relation entre les deux diamètres ne semblait pas linéaire, cependant leur distribution, mettait en évidence que le diamètre sous-glottique augmentait significativement parallèlement au diamètre interne de la sonde d’intubation choisie (p<0,0001). Plus la sonde choisie était petite, plus son diamètre se rapprochait du diamètre trachéal avec une différence statistiquement significative entre les sondes 7,0 et 7,5 (p<0,0275). Concernant les critères secondaires, l’incidence globale de la douleur laryngée post-intubation était de 27% H1 et 36% J1, sans différence significative entre les quatre groupes, concernant la douleur à H1 (p = 0,5031), ou à J1 (p = 0,4663). Conclusion: La taille des sondes endotrachéales choisie empiriquement au bloc opératoire est la plupart du temps adaptée à la morphologie des patients. L’échographie systématique avant intubation n’est donc pas à recommander mais serait utile chez certains patients à constitution particulière. Cependant, afin de diminuer l’incidence de complications graves, il serait également intéressant de diminuer le calibre des sondes ; devant la grande disparité morphologique des populations, il serait moins délétère de sous-estimer la taille de la sonde, puisque la pression intra-alvéolaire augmente peu ; associé à un monitorage strict et continu de la pression du ballonnet.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-78187
- Numéro national
- 2017LIMO3139
Pour citer cette thèse
Alaux Anouk, Etude sonographique dans le choix de la sonde d’intubation endotrachéale : SONOTRACH, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2017. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-78187