Etude des connaissances et des sources d’information sur la contraception chez les adolescents en Limousin

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Contraception chez l'adolescente - Thèses et écrits académiques,

Communication en médecine - Thèses et écrits académiques

Objectif : L’objectif principal de cette étude est de faire un état des lieux des connaissances et des sources d’information sur la contraception chez les adolescents. L’objectif secondaire est d’évaluer l’implication des garçons en matière de contraception. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle transversale descriptive multicentrique menée entre Août 2018 et Février 2019 dans des cabinets de médecine générale en Limousin concernant des adolescents filles et garçons entre 15 et 18 ans. Résultats : Cent quatre questionnaires ont fait l’objet d’une analyse statistique. Soixante-seize questionnaires ont été remplis par des filles et 28 par des garçons (73% vs 27%). Les filles estiment être suffisamment informées sur la contraception par rapport aux garçons (71% vs 61%, p=0,001). Les sources prépondérantes d’informations des adolescents sont la famille, l’école, les médias et le médecin. Les filles se réfèrent plus au médecin que les garçons (ratio F/G=28). Les garçons connaissent peu de moyens de contraception par rapport aux filles (essentiellement pilule et préservatif). Les filles souhaitent être informées à l’école ou au cabinet médical par une discussion orale individuelle avec un médecin ou une infirmière alors que les garçons souhaitent être informés à l’école par une discussion en groupe mixte par le médecin, l’infirmière et les professeurs. Les filles affirment parler de contraception avec leur partenaire de façon plus importante que lorsque l’on pose la question aux garçons (93% vs 63%, p=0,009). Discussion : Il existe une méconnaissance des moyens de contraception possibles et de leurs utilisations chez les garçons. Les sources d’information diffèrent en fonction du genre ; l’environnement scolaire semble prépondérant pour les garçons et le cabinet médical pour les filles. Il semble donc important de s’adapter à leurs préférences pour être plus efficace en matière d’information contraceptive.