La collaboration ergothérapeute-enseignant auprès de l’enfant dysgraphique en milieu scolaire ordinaire

Auteur(s)

Mandon Célia

Année de soutenance

2019

Directeur(s)

Debat Quentin

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie -- Thèses et écrits académiques,

Dysgraphie -- Thèses et écrits académiques,

Troubles de l'apprentissage -- Thèses et écrits académiques

Introduction : La dysgraphie est trouble d’apprentissage chez l’enfant qui représente un enjeu de santé publique en milieu scolaire. Ses conséquences majoritairement ciblées sur l’écriture peuvent engendrer un échec scolaire si elles ne sont pas accompagnées de manière optimale. Les ergothérapeutes et les enseignants sont des acteurs présents aux côtés de l’enfant. Ils ont des compétences complémentaires pour amener l’élève vers une acquisition d’autonomie et d’indépendance dans les apprentissages. L’ergothérapeute est apte à spécifier les symptômes, à rééduquer l’écriture et à préconiser des aides techniques. L’enseignant adapte quant à lui sa pédagogique au regard des besoins particuliers de l’élève. La mise en place d’objectifs communs entre ces deux professionnels paraît une nécessité pour le développement de l’enfant, c’est pourquoi il est nécessaire qu’ils collaborent dans les meilleures conditions. Méthode : Pour répondre à la problématique émise, nous avons créé deux questionnaires à destination des ergothérapeutes et des enseignants. Nous les avons interrogés sur le fonctionnement de la collaboration ergothérapeute-enseignant et leur ressenti sur celle-ci afin de faire un état des lieux en France. Résultats et discussion : Les données recueillies ont révélé un déséquilibre de la vision de ces deux professionnels sur leur collaboration : 67% des enseignants ont un avis positif contre seulement 24% pour l’ergothérapeute. Plusieurs éléments expliquent cet écart. Il existe par exemple une disparité dans leurs approches l’un envers l’autre, des cultures professionnelles différentes, une communication investie mais peu formalisée ou un manque de formation des enseignants sur les troubles des apprentissages. Des solutions pour une collaboration plus marquée restent à questionner.