La réalité virtuelle, la motivation et l’Accident vasculaire cérébral : quels liens ? : les éléments de réalité virtuelle influençant la motivation chez les patients ayant eu un AVC, une revue systématique

Auteur(s)

Batty Marion

Année de soutenance

2021

Directeur(s)

Dubois Cécile

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Maladies cérébrovasculaires,

Réalité virtuelle en médecine

Contexte : L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une maladie cardio-vasculaire qui touche en France, 140 000 personnes chaque année. Cette affection peut survenir à tout âge. Néanmoins les personnes âgées de plus de 60 ans présentent un risque supérieur lié à des comorbidités (diabète, cholestérol, hypertension…). Les AVC représentent aujourd’hui un véritable problème de santé publique en France mais aussi dans le monde. La complexité de cette maladie est principalement du au fait que chaque AVC est unique, ainsi les séquelles sont très variables. La perte de motivation est une séquelle souvent retrouvée, il faut alors trouver des supports la suscitant. Ainsi, au travers du modèle de l’Occupation Humaine, nous nous allons nous intéresser à la réalité virtuelle. Objectif : L’objectif est de mettre en avant les caractéristiques des systèmes de réalité virtuelle utilisés dans les services de rééducation pouvant influencer la motivation des patients ayant eu un AVC. Méthode : Une revue systématique de littérature. Les bases de données PubMed, ResearchGate, Science direct, CINAHL et Cochrane Library ont été interrogées. Résultats : Au total, 9 études ont été sélectionnées dont 5 études contrôlées et randomisées et 4 études non contrôlées. Parmi elles, 5 ont mis en avant le feedback comme un élément motivant de la RV et 3 études font ressortir les effets du jeu. Cependant, aucune différence significative statistique n’a été démontré. Conclusion : La réalité virtuelle intégrée dans les programmes de rééducation comme un outil et non comme une remplaçante des thérapeutes peut engendrer de la motivation chez les patients ayant eu un AVC et ainsi une meilleure adhésion et un meilleur engagement dans la rééducation.