La glycémie à jeun au 1er trimestre de la grossesse comme facteur prédictif de diabète gestationnel

Discipline

Cancérologie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Diabète gestationnel - Dépistage (médecine) - Thèses et écrits académiques,

Glucose sanguin - Thèses et écrits académiques,

Grossesse -- Complications - Thèses et écrits académiques

Objectif : Identifier un seuil glycémique au 1er trimestre de gestation, prédictif de diabète gestationnel (DG) et mise en évidence de son impact sur les complications maternelles fœtales et le rôle des facteurs de risque. Matériel et méthode : Etude prospective multicentrique concernant les patientes ayant accouché entre le 1er septembre 2011 et le 31 décembre 2012 au CHU de Limoges et au CH Tulle chez lesquelles ont été réalisé une glycémie à jeun au 1er trimestre et une HGPO à 75g entre 24 et 28 SA, en présence de facteurs de risque de DG établis par le consensus international. Résultats : Sur les 2112 patientes incluses, 17 ont présenté un diabète de type 2 (DT2), 495 un diabète gestationnel, 198 diagnostiqué au 1er trimestre, 297 au 2ème trimestre. Un seuil glycémique à 0,80 g/L a été mis en évidence avec une sensibilité de 74% et une spécificité de 52,7% avec une VPN à 91,1%. Les patientes présentant une glycémie à jeun supérieure avaient plus de complications fœtales et maternelles. Les facteurs de risque (âge > 35 ans, IMC > 25 kg/m2, antécédent personnel de diabète gestationnel ou de macrosomie ou un antécédent familial de DT2) ont tous un rôle significatif (p<0,0001) pour le diagnostic de DG. Conclusion : Une nouvelle stratégie de dépistage pourrait être basée sur la glycémie à jeun au 1er trimestre, associée aux facteurs de risque validés, pour sélectionner les patientes à dépister en vue d’une prise en charge précoce et optimale.