Etude descriptive concernant l'usage des anticholinestérasiques en médecine générale chez la personne âgée atteinte de maladie d'Alzheimer

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Médicaments anticholinestérasiques - Thèses et écrits académiques,

Alzheimer, Maladie d' - Thèses et écrits académiques,

Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques

Introduction : La prise en charge de la maladie d’Alzheimer est actuellement au cœur des préoccupations des soignants, des pouvoirs publics et de l’entourage des malades. Il n’existe pour l’instant que des traitements symptomatiques, qui sont, à l’heure actuelle, particulièrement controversés. Ce travail a donc pour objectif de décrire comment sont appréhendés les anticholinestérasiques par les médecins généralistes de Haute-Vienne, chez les personnes âgées atteintes de démence d’Alzheimer. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale auprès des 435 médecins généralistes de Haute-Vienne du 30 mai au 30 juillet 2011. Un questionnaire leur a été transmis par courrier postal. Il comprenait des questions sur le profil du médecin, sur les anticholinestérasiques eux même, sur l’observance thérapeutique, sur la tolérance et sur l’évaluation de l’efficacité. Résultats : 189 personnes ont répondu au questionnaire, soit 43,7%. Pour 57,42% des médecins exerçant avant 1997, l’arrivée des anticholinestérasiques a modifié la prise en charge. 42,31% des médecins pensent que les anticholinestérasiques sont un traitement symptomatique, 61,54% qu’ils ont un retentissement sur l’évolution. 35,59% des médecins souhaiteraient être primo-prescripteurs. Conclusion : La plupart des médecins généralistes croit en l’hypothèse cholinergique, et estime que l’arrivée des anticholinestérasiques en 1997, a permis de modifier la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les médecins généralistes évaluent bien l’observance et l’efficacité de ces traitements, mais utilisent peu les échelles existantes. Très peu souhaiteraient devenir primo-prescripteurs.