Etat des lieux des intoxications au monoxyde de carbone en Haute-Vienne de 2006 à nos jours
(Document en Français)
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- Auteur
- Brianchon-Campagne Thomas
- Date de soutenance
- 18-10-2011
- Directeur(s) de thèse
- Buchon Daniel
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Monoxyde de carbone - Thèses et écrits académiques,
- Intoxication - Thèses et écrits académiques,
- Anoxémie - Thèses et écrits académiques,
- Oxygénothérapie - Thèses et écrits académiques,
- Hémoprotéines - Thèses et écrits académiques
L’intoxication au monoxyde de carbone, première cause de mortalité par intoxication accidentelle, concerne 5000 à 8000 personnes par an. En 1985, le premier système de surveillance basé sur un recensement pluriannuel s’avérant imparfait a motivé l’élaboration d’un nouveau dispositif, 2000-2001, avec un système à triple intérêts : technique, médical et épidémiologique. Le Co gaz inodore, incolore, insipide et non irritant est connue de la population générale, mais le risque est mal estimé. Depuis 2000, trois définitions ont été redéfinies ; l’intoxication aigue, chronique et les situations à risque. Son diagnostic répond à 7 situations possibles mais des algorithmes simples existent. Son origine est ubiquitaire, endogène et exogène, mais les intoxications surviennent dans des conditions particulières : matériel défectueux et aération insuffisante. L’ensemble des manifestations cliniques et la diversité des tableaux cliniques, s’expliquent par le fait que le Co possède une affinité particulière pour le constituant fer et cuivre des hémoprotéines, responsable d’une hypoxie et d’une baisse du débit cardiaque. Différentes techniques de détection sont actuellement disponible ; invasive (dosage sanguin) et non invasive (Co expiré, co-oxymetrie ou détecteurs) ces dispositifs équipent actuellement les professionnels ce qui rend le diagnostic plus précoce et la prise en charge plus rapide. Son traitement est une urgence thérapeutique, dont l’antidote est l’oxygène, initialement sous forme d’une oxygénothérapie normobare puis secondairement, en fonction de certains critères, par une oxygénothérapie hyperbare. Considéré comme une part non négligeable de mortalité évitable, l’intoxication au monoxyde de carbone fait l’objet depuis 2000 de campagne de prévention nationale, reconduite chaque année. Notre étude montre que 84 cas d’intoxications ont été recensés entre janvier 2006 et mars 2011, intéressant toutes les tranches d’âges et préférentiellement en période hivernale. L’intoxication survient essentiellement à domicile, lié à des appareils de chauffage défectueux. En Haute Vienne l’utilisation d’appareils de détection est encore insuffisante. Limoges travaille essentiellement avec les centres d’oxygénothérapie hyperbare de Toulouse et de Bordeaux. A Limoges, l’intoxication au monoxyde de carbone est une pathologie sous déclarée.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-38537
- Numéro national
- 2011LIMO3151
Pour citer cette thèse
Brianchon-Campagne Thomas, Etat des lieux des intoxications au monoxyde de carbone en Haute-Vienne de 2006 à nos jours, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2011. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-38537