Risques d'infection parasitaire par le poisson cru : cas de l'anisakidose et de la bothriocéphalose

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Parasitoses - Thèses et écrits académiques,

Bothriocéphalose - Thèses et écrits académiques,

Anisakis - Dissertations universitaires,

Zoonoses - Thèses et écrits académiques

L’Anisakis sp et le Diphyllobothrium sp sont deux parasites d’importance mondiale présents dans les poissons d’eau de mer (Anisakis) et d’eau douce (Diphyllobothrium). Les helminthoses provoquées par ces parasites sont contractées par l’ingestion de poisson cru ou insuffisamment cuit contenant des larves vivantes. Dans le cas de l’anisakidose, l’homme est une impasse parasitaire : le Nématode se loge dans le système gastro-intestinal et entraine des symptômes digestifs. Ce parasite peut aussi provoquer de très fortes allergies. Dans le cas de la diphyllobothriose, l’homme fait partie du cycle de vie normal du parasite. Le bothriocéphale va se développer jusqu’au stade adulte dans l’intestin grêle de l’hôte. Ce ténia transmis par le poisson peut atteindre quinze mètres de long. Ces deux parasitoses seront traitées par un antihelminthique ou par exérèse chirurgicale du parasite (Anisakis). L’Union Européenne a mis en place depuis 2006 des règlementations tout au long de la chaine de transformation du poisson pour limiter le risque de mettre sur le marché des produits parasités. Eviscération, congélation, détection et élimination des larves font partie des protocoles de protection de la santé du consommateur. De plus, le consommateur lui-même se doit d’être informé sur les risques de contamination parasitaire par la consommation de poisson cru, comportement que l’on retrouve de plus en plus dans les habitudes alimentaires, ou lors de voyage ou de passage dans une zone endémique.