Place des analyses virologiques dans l'investigation des décès inattendus : réflexion à partir de 21 cas autopsiés au CHU de Bordeaux

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Diabète non-insulinodépendant - Thèses et écrits académiques,

Conseil à l'officine - Thèses et écrits académiques,

Éducation des patients - Thèses et écrits académiques

Les décès inattendus sont généralement plurifactoriels et la mise en cause des virus n’est clairement identifiée que dans la mort subite du nourrisson. Ces décès inexpliqués nécessitent une investigation médico-légale effectuée sur demande de la justice avec réalisation d’une autopsie judiciaire afin de déterminer les causes de la mort et d’exclure une infraction pénale. En fonction des circonstances du décès et des observations macroscopiques pendant l’autopsie, des analyses virologiques peuvent être requises sur tout type de prélèvement effectué selon un protocole défini. Cette étude rétrospective a été menée à partir des décès inattendus autopsiés au CHU de Bordeaux entre 2001 et 2013 et pour lesquels au moins une analyse virologique (sérologie et/ou biologie moléculaire) était positive, soit 21 dossiers. Une implication virale certaine ou probable a été retenue comme cause du décès pour 17 patients, 19,5% des décès inattendus pour lesquels des analyses virologiques ont été effectuées (87 cas), permettant de retenir ainsi le caractère potentiellement mortel de certains ce ces virus. Quel que soit le prélèvement, la technique de PCR est reconnue comme étant la méthode la plus efficace pour la détection des virus. Cependant, selon les informations cliniques et anatomopathologiques, il apparaît une sous-estimation des cas d’implication virale dans cette étude. Enfin une revue est présentée sur les possibilités d’évolution dans le domaine du diagnostic virologique post mortem.