La myostatine et ses partenaires GASP-1 et GASP-2 : implications dans le développement musculaire et le métabolisme du glucose
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- Auteur
- Perie Luce
- Date de soutenance
- 16-12-2015
- Directeur(s) de thèse
- Véronique Blanquet
- Président du jury
- Lalloué Fabrice
- Rapporteurs
- Cassar-Malek Isabelle - Casas François
- Membres du jury
- Khamlichi Ahmed Amine - Oulmouden Ahmad
- Laboratoire
- UGMA - Unité de Génétique Moléculaire Animale - UMR INRA 1061
- Ecole doctorale
- École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
- Classification
- Sciences de la vie, biologie, biochimie,
- Médecine et santé
- Mots-clés libres
- GASP-1, GASP-2, Myostatine, Muscle squelettique, Homéostasie du glucose
- Mots-clés
- Myostatine,
- Muscles squelettiques,
- Homéostasie
Le muscle squelettique est un tissu hétérogène et dynamique jouant un rôle important dans la mobilité et le métabolisme d’un organisme. C’est un organe actif qui sécrète de nombreuses cytokines participant au « crosstalk » entre tous les tissus impliqués dans ce métabolisme. Parmi ces myokines, la myostatine agit à la fois comme un régulateur négatif du développement musculaire et un médiateur dans l’homéostasie du glucose. En effet, les souris déficientes pour le gène de la myostatine (Mstn-/-) présentent une augmentation de leur masse musculaire associée à une hyperplasie et une hypertrophie des myofibres. Elles présentent également une diminution de leur masse adipeuse. L’expression de la myostatine est finement régulée par des inhibiteurs comme la follistatine, FSTL3 ou les protéines GASP-1 et GASP-2. Si de nombreuses études ont déjà été réalisées sur les autres inhibiteurs, les protéines GASPs sont à l’heure actuelle encore peu étudiées. Le modèle murin surexprimant Gasp-1 (Tg(Gasp-1) généré dans le laboratoire présente un phénotype hypermusclé associé à une hypertrophie mais sans hyperplasie et ne présentent pas de diminution de leur masse adipeuse. Afin de mieux comprendre les conséquences fonctionnelles de la surexpression de Gasp-1, nous avons analysé des cellules musculaires dérivées de cellules satellites de souris Tg(Gasp-1). Cette étude a révélé une dérégulation de l’expression de plusieurs gènes dont une surexpression de la myostatine qui pourrait expliquer l’absence d’hyperplasie. Nous avons voulu également expliquer l’absence de variation de masse adipeuse dans les souris Tg(Gasp-1) en réalisant des analyses métaboliques sur des souris jeunes et âgées. Ces travaux ont révélé une dérégulation globale de l’homéostasie du glucose dans les souris Tg(Gasp-1) associé à une dérégulation du sécrétome musculaire. Enfin nous avons voulu appréhender le rôle de GASP-2 dans le contexte musculaire.
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Pour citer cette thèse
Perie Luce, La myostatine et ses partenaires GASP-1 et GASP-2 : implications dans le développement musculaire et le métabolisme du glucose, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2015. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2015LIMO0072