Validation in vivo de l'implication de nouveaux gènes impliqués dans le développement musculaire des mammifères
(Document en Français)
- Le texte intégral de cette thèse sera accessible aux membres de l'enseignement supérieur français à partir du19/12/2024
- Auteur
- Helary Louise
- Date de soutenance
- 19-12-2019
- Directeur(s) de thèse
- Véronique Blanquet - Duchesne-Collardot Amandine
- Président du jury
- Oulmouden Ahmad
- Rapporteurs
- Vaiman Daniel - Jolivet Geneviève
- Membres du jury
- Magnol Laetitia
- Laboratoire
- LABCiS - Laboratoire des Agroressources, Biomolécules et Chimie pour l'Innovation en Santé - UR 22722
- Ecole doctorale
- École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
- Classification
- Sciences de la vie, biologie, biochimie
- Mots-clés libres
- Développement musculaire, Knock-out, ShRNA, CRISPR/Cas9, DNAJC2
- Mots-clés
- Mammifères - Génétique
Même si les acteurs majeurs du développement musculaire ont été identifiés et les voies de transductions décrites, d’autres régulateurs restent encore à découvrir. Un crible ARNi pratiqué sur un modèle cellulaire couramment utilisé, la lignée myoblastique C2C12, a identifié 20 nouveaux gènes potentiellement impliqués dans la myogenèse in vitro. Au cours de ma thèse, deux de ces gènes ont été invalidés sur modèle souris en utilisant la technologie CRISPR/Cas9 pour valider in vivo leur implication. Pour l’un d’entre eux, seuls les animaux hétérozygotes ont pu être étudiés puisqu’une létalité précoce a été observée chez les homozygotes mutés. Aucune anomalie du développement musculaire n’a été mise en évidence. Une étude plus fine dans les premières phases du développement embryonnaire nous a permis de montrer le rôle indispensable de cette protéine précocement. L’étude du second gène – dont les analyses se poursuivent – semble confirmer in vivo le rôle de ce gène au cours de la myogenèse. Pour éviter la survenue de létalité embryonnaire et observer rapidement les effets de l’invalidation d’autres gènes, une technique de transgenèse somatique s’appuyant sur l’ARN interférence a été mis en place via l’injection de lentivirus contenant une cassette d’expression de shRNA directement dans le tibialis antérieur des souris. La validation de cette approche a été faite sur le gène de la myostatine, régulateur négatif du développement musculaire, et a montré une diminution de l’expression du gène associée à une augmentation de l’aire des fibres musculaires. La même approche appliquée à trois autres gènes renforce l’hypothèse de l’implication d’un des gènes dans le développement musculaire. Cette approche permet donc un crible rapide « in vivo » de gènes identifiés in vitro. Cependant, certaines améliorations doivent être apportées au protocole au regard des résultats obtenus.
- Type de contenu
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Pour citer cette thèse
Helary Louise, Validation in vivo de l'implication de nouveaux gènes impliqués dans le développement musculaire des mammifères, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2019. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2019LIMO0053