Effets antiprolifératifs de photosensibilateurs fonctionnalisés avec des complexes arène-ruthénium pour la thérapie photodynamique du cancer colorectal

Discipline

Biologie, médecine et santé

Classification

Sciences de la vie, biologie, biochimie,

Médecine et santé

Mots-clés libres

Cancer colorectal, Apoptose, Arène ruthénium, Porphyrine, Assemblages métalliques, Thérapie photodynamique

Mots-clés

Cancer colorectal,

Photothérapie dynamique,

Porphyrines

Le cancer colorectal (CCR) est classé comme la troisième principale cause de tumeur fréquemment diagnostiquée dans le monde. Malgré tous les progrès thérapeutiques, il demeure la deuxième cause de décès par cancer en 2022. Les effets secondaires des traitements conventionnels, l’apparition de résistances, la récidive des tumeurs et l’importance accordée à la qualité de vie des patients mettent en évidence la nécessité de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques anticancéreuses. La thérapie photodynamique (PDT) mettant en oeuvre l'utilisation de photosensibilisateurs (PS) se révèle être une stratégie thérapeutique innovante qui permet de limiter considérablement les inconvénients des thérapies conventionnelles. En revanche, la faible solubilité, l’instabilité et la mauvaise sélectivité vis-à-vis des tumeurs des PS sont les principales limitations de cette thérapie. La porphyrine est un des principaux PS utilisé dans cette innovation thérapeutique. Néanmoins, pour contourner les limites de son utilisation dans cette étude, la tétrapyridylporphine (TPyP) a été fonctionnalisée dans des cages métalliques de forme cubique à base d’arène ruthénium (II) (TPyP-arène-Ru). Ces assemblages métalliques avec leurs propriétés intéressantes se présentent comme un système innovant de vectorisation de PS. L’objectif de ce projet a été d’évaluer in vitro l’effet anticancéreux de la TPyP-arène-Ru photoactivée par la lumière rouge en la comparant avec son analogue la Zn-TPyP-arène-Ru sur deux lignées du CCR, puis de déterminer le processus de mort cellulaire engendré par ces deux complexes. Nous avons démontré que les deux complexes possédaient un effet phototoxique très intéressant. La TPyP-arène-Ru s’est avérée plus cytotoxique que son analogue. De même, nous avons montré que la mort cellulaire induite après photoactivation de la TPyP-arène-Ru et de la Zn-TPyParène-Ru dépendait de la voie apoptotique. Cette étude a permis par la suite de présenter les assemblages cubiques à base d’arène ruthénium comme des systèmes prometteurs de vectorisation de la TPyP pour de futures études thérapeutiques contre le CCR.