Hépatite E en oncohématologie

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Virus de l'hépatite E - Thèses et écrits académiques,

Ribavirine - Thèses et écrits académiques,

Hématologie - Thèses et écrits académiques,

Cancérologie - Thèses et écrits académiques

Nous avons étudié une cohorte de 53 patients au CHU du Toulouse ayant eu une hépatite E aux cours de leur hémopathie maligne. Leur clinique à la phase aiguë était peu symptomatique, avec un seul cas d’ictère et des transaminases faiblement élevées, mais a conduit au changement de chimiothérapie anticancéreuse pour 26,4% d’entre eux. Nous avons examiné les populations traitées par la ribavirine (n = 33) et comparés les bons et les mauvais répondeurs. Ces derniers avaient une virémie plus élevée à l’initiation au traitement, elle était souvent positive après 1 mois de traitement. De plus, à l’initiation au traitement, leurs élévation des transaminases était moins élevées que celle des bons répondeurs. Les diminutions de posologies et de l’administration de l’EPO étaient plus fréquentes chez les mauvais répondeurs. Tous ces critères pourraient être pris en compte dans le suivi de ce type de patient, pour améliorer leur prise en charge thérapeutique.