Evaluation de l’apport de la TDM basse dose associée à l’IRM dans le diagnostic de sacroiliite inflammatoire

Discipline

Radiodiagnostic et imagerie médicale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Spondylarthrite - Thèses et écrits académiques,

Sacro-iliite - Dissertations universitaires,

Scanographie - Thèses et écrits académiques,

Irradiation à faible dose - Thèses et écrits académiques

Les radiographies standards ont une faible reproductibilité et ne permettent pas un diagnostic précoce de sacroiliite. La définition ASAS d'une IRM positive pour une sacroiliite active reste imprécise et plusieurs études récentes ont remis en question le manque de spécificité de cette définition. La TDM basse dose permet de réduire considérablement la dose délivrée au patient tout en gardant une qualité d’image suffisante au diagnostic de sacroiliite structurale. L'objectif principal était d'évaluer l'apport de la TDM basse dose associée à l’IRM des articulations sacro-iliaques par rapport à l’IRM seule pour le diagnostic de sacroiliite chez des patients pour lesquels une SpA était suspectée. Tous les patients suspects de spondyloarthrite mais qui ne remplissaient pas les critères cliniques ASAS et qui avaient des radiographies normales ont été adressés par des rhumatologues sur une période de 19 mois. La TDM basse dose et l'IRM étaient réalisées le même jour et interprétés en double aveugle par 2 radiologues. Chaque radiologue devait conclure à la présence ou l’absence de sacroiliite après la lecture de l’IRM seule puis en la confrontant à la TDM. Des systèmes de score établis dans des études antérieures ont permis la quantification de l’oedème, du nombre d’érosion et de la sclérose sous chondrale sur les 2 types d’imagerie. La topographie lésionnelle a été évaluée par tiers. Les données dosimétriques ont été recueillies pour chaque patient. Parmi les 69 patients adressés, 17 présentaient un oedème médullaire répondant aux critères actuels de la définition ASAS. En tenant compte de la topographie, de l’intensité et de la profondeur de l’oedème seulement 7 patients ont été considérés comme positifs pour une sacroiliite à l’IRM. La TDM n’a pas modifié le nombre de patients positifs. En revanche elle a permis de diagnostiquer des sacroiliites structurelles chez 3 patients. La TDM basse dose n’a pas modifiée le diagnostic de sacroiliite fait à l’IRM. Elle a cependant permis de mieux détecter les modifications structurelles des sacroiliites inflammatoires que l’IRM.