Etude des marqueurs clinico-biologiques prédictifs de réponse au nivolumab chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules avancé

Discipline

Pneumologie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Poumon -- Cancer non à petites cellules - Thèses et écrits académiques,

Neutrophiles - Thèses et écrits académiques,

Lymphocytes - Thèses et écrits académiques,

Immunothérapie - Thèses et écrits académiques

Objectifs : Le nivolumab a démontré son intérêt en 2e ligne de traitement dans les cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC) métastatiques. Cependant, ce traitement est très chère et seule une minorité de patients répondent. Il a été démontré que l’état inflammatoire 2nd au cancer, caractérisé par certain marqueur comme le Neutrophil Lymphocyte ratio (NLR), chez les patients traités par chirurgie, chimiothérapie et même immunothérapie avait un impact sur la survie sans progression et globale. Mais aucune étude antérieure ne s’est intéressée à l’évolution de ces marqueurs après la mise sous nivolumab. Méthode : Nous avons repris les dossiers des patients traités pour CBNPC aux CHU de Limoges et Bordeaux afin de sélectionner des patients progressant après 4 injections et ceux répondant au nivolumab pendant au moins 1 an. Leurs données cliniques et biologiques précédent la mise sous immunothérapie, lors de la 1e injection et de la 4e injection ont été récoltés et analysé afin de permettre le calcul du NLR, et son évolution, le ΔNLR, définit par la différence entre le NLR à la 4e injection moins le NLR à la 1e injection. Résultats : 59 patients ont été inclus. L’étude des caractéristiques des populations de progresseurs précoces et long répondeurs a permis de mettre en évidence une différence importante grand nombre de patients progresseurs précoce présentant un ΔNLR>1 (p=0,0007), OR=18.08 (IC95%(2.96-246.24), et une progression comme meilleure réponse au traitement précédent l’immunothérapie (p=0,0014). Dans l’analyse complémentaire, NLR<1 a eu un impact positif sur la survie globale (HR=0.001 IC95% (0.0007-0.18), p= 0.001) tout comme la réponse au traitement précédent l’immunothérapie (HR=0.14, IC95%(0.03-0.56), p=0.005). Conclusion: Dans une population sélectionnée nous avons démontré que les patients progresseurs précoces présentaient une progression sous traitement précédent la mise sous immunothérapie et ΔNLR>1, ces 2 données ayant également un impact sur la survie globale. Ces résultats posent la question de l’efficacité du nivolumab chez des patients présentant une réponse inflammatoire avec une prédominance de PNN.