Les freins des médecins généralistes du Limousin à devenir maîtres de stage universitaires

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Médecins généralistes - France - Limousin (France) - Thèses et écrits académiques,

Maîtres de stage des universités - Thèses et écrits académiques

La place faite à la médecine ambulatoire dans la formation des futurs médecins généralistes devient plus importante. Il est donc nécessaire de recruter et de former de nouveaux maîtres de stage universitaires. Quelles sont les réticences des médecins généralistes du limousin non MSU à accueillir des internes ? Quelles sont leurs motivations pour accéder à cette nouvelle fonction ? Méthode : Des entretiens semi-directifs auprès de 81 MG non MSU en Limousin évaluent des freins et des motivations possibles ainsi que leurs représentations de la fonction de maître de stage. Résultats : 48 % des médecins ont effectué un stage chez le MG pendant la formation initiale. Freins les plus importants : 76 % citent le manque de temps à consacrer à l’interne, 72% le manque de temps pour effectuer la formation pédagogique, 63 % la peur de perdre du temps en accueillant un étudiant et 57% le manque d’envie de faire cette formation. Les modalités organisationnelles du stage sont aussi une problématique. D’autres craintes, comme la relation à trois, la transmission, la méconnaissance du cursus, les locaux inadaptés, sont notables. La crainte du refus des patients, la peur de montrer son exercice sont modérées tandis que la peur de perte de patients est mineure. Motivations : 84% pensent que cette fonction leur permettrait de trouver des remplaçants, 90% d’actualiser leurs connaissances et 71% d’encourager les plus jeunes à l’exercice libéral. Malgré les campagnes d’informations déjà réalisées, 43 % déclarent ne pas avoir été contacté pour devenir MSU. Conclusion : Multiplier les sources d’informations comme des réunions avec des MSU, un site internet explicatif et l’intervention d’une personne ressource rencontrant directement les médecins à leur cabinet (plébiscitée à 64%) semblent être les solutions pour favoriser le recrutement de nouveaux MSU. Les médecins les moins âgés ayant effectué eux-mêmes un stage ambulatoire pendant leurs études semblent être des cibles à privilégier.