Diagnostic des infections à entérovirus au laboratoire de virologie du CHU de Bordeaux : revue des cas de novembre 2016 à Octobre 2017
(Document en Français)
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- Auteur
- Ciccone Camille
- Date de soutenance
- 24-01-2019
- Directeur(s) de thèse
- Lafon Marie-Edith
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Pharmacie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Entérovirus - Thèses et écrits académiques,
- Méningite - Thèses et écrits académiques,
- PCR (génétique) - Thèses et écrits académiques
Les entérovirus (EV) non poliomyélitiques possèdent un large spectre de manifestations cliniques allant de formes bénignes à des formes neurologiques sévères. Leur diagnostic virologique spécifique repose sur la détection de l’ARN des entérovirus dans le LCR, les selles et d’autres liquides biologiques. Notre objectif fut d’évaluer l’activité de diagnostic des infections à EV au laboratoire de virologie du CHU de Bordeaux durant la période Novembre 2016 – Octobre 2017. L’intérêt de ce travail était d’effectuer une revue de tous les cas positifs en EV et d’analyser différents critères cliniques et biologiques. Les résultats de ce travail montrent que la fréquence de positivité de la PCR EV est passée de 2,1% en janvier 2017 à 39,1% au mois de Juillet 2017 au pic de l’épidémie estivale. Concernant les populations touchées, la catégorie des nouveau-nés et des nourrissons représentait 50,7% des cas d’infections. Nous avons également mis en évidence que le prélèvement le plus fréquemment positif était le liquide céphalo-rachidien dans 75% des cas. D’un point de vue clinique, les patients présentaient dans 86% et 65% des cas de la fièvre et des signes neurologiques respectivement. Concernant la prise en charge thérapeutique, nous avons constaté que 94% des nouveau-nés et nourrissons avec un LCR positif à EV avaient reçu un traitement initial comprenant des antibiotiques. D’autre part, l’arrêt de ce traitement était la conséquence, dans 30% des cas, du résultat positif de la PCR EV toutes catégories d’âge confondues. Enfin, nous avons relevé 9 cas d’infections sévères à EV durant cette période dont 1 cas d’EV-A71. Ce travail indique qu’un changement organisationnel au sein du laboratoire bénéficierait grandement à cette activité diagnostique.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-104612
- Numéro national
- 2019LIMO3302
Pour citer cette thèse
Ciccone Camille, Diagnostic des infections à entérovirus au laboratoire de virologie du CHU de Bordeaux : revue des cas de novembre 2016 à Octobre 2017, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2019. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-104612