Les anticancéreux dans les eaux usées

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Anticancéreux - Thèses et écrits académiques,

Eaux usées - Contamination - Thèses et écrits académiques,

Santé publique - Thèses et écrits académiques

On estime globalement que 18 millions de personnes ont reçu un diagnostic de cancer en 2018. Ce chiffre ne cesse d’augmenter et cela est dû à trois facteurs essentiels : l’augmentation de la population, ses modes de vie et son vieillissement. L’accès aux soins est basé sur la consommation de nouveaux médicaments et notamment des anticancéreux. Les traitements reposent sur 4 groupes de produits : les antinéoplasiques cytotoxiques, les cytotoxiques à thérapie endocrine ou hormonothérapie, les anticorps monoclonaux et les inhibiteurs de signaux cellulaires. Néanmoins cette consommation d’anticancéreux est une composante indésirable pour les compartiments aquatiques. C’est une préoccupation majeure liée à leurs propriétés cytotoxiques et génotoxiques. La présence de ces molécules dans l’eau soulève une problématique de santé publique. Les autorités sanitaires travaillent sur la gestion des sources et voies d’introduction de ces résidus dans l’environnement par l’innovation de techniques d’éliminations via les stations d’épuration ainsi que par des organismes de destruction au niveau des établissements hospitaliers et des pharmacies d’officine. A l’heure actuelle, il y a plus de questions posées que de véritables réponses concernant la contamination des milieux aquatiques. Peu d’études ont été faites sur les effets réels des anticancéreux dans les eaux usées.