Devenir des patients âgés pris en charge au CHU de Limoges atteint d’un lymphome non Hodgkinien agressif, impact de l’évaluation gériatrique

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Lymphomes malins non hodgkiniens - Chez la personne âgée - Thèses et écrits académiques,

Thérapeutique - Thèses et écrits académiques

L’incidence des lymphomes non Hodgkinien augmente avec l’âge. Parallèlement, de nouvelles thérapeutiques ont récemment émergé dans les pratiques de soins des patients âgés, basés sur des résultats d’essais cliniques randomisés mais de nombreux patients ne sont pas éligibles à de tels essais du fait de leur comorbidité et de leur déclin fonctionnel. Dans le cadre d'un groupe de travail de la Société internationale d'oncologie gériatrique (SIOG), des recommandations ont été formulées en matière d'évaluation et de soins paramédicaux. Pour les patients qui peuvent le tolérer, une chimiothérapie à base d’Anthracycline, R-CHOP, est nécessaire. Cependant, une proportion importante de patients âgés ne peut pas la tolérer. Pour ces patients, le traitement standard n'est pas défini et une réduction systématique des doses est souvent proposée sans évaluation spécifique. Les données du monde réel fournissent un aperçu des résultats pour les patients et des décisions de traitement en cours de pratique clinique et selon l’évaluation gériatrique classant les patients selon leur fragilité. Objectifs: Nous avons décidé d’examiner les caractéristiques des patients, les durées et les résultats de la chimiothérapie, ainsi que le fardeau des symptômes tout au long des lignes de traitement. Méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique dans les hôpitaux universitaires régionaux de Limoges. Tous les LNH traités par chimiothérapie de mai 2013 à mai 2018 ont été analysés. Critères d'inclusion: patient de 70 ans et plus, diagnostic récent ou rechute tardive, lymphome histologiquement prouvée selon les directives de l'OMS, évaluation gériatrique répétée selon les recommandations du SIOG, données cliniques et biologiques disponibles collectées sur un serveur SQL. Résultats: 145 patients ont été inclus et 137 étaient évaluables: Sex-ratio 0,98, âge médian 80 [70-97], sous-types histologiques: lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) et folliculaires IIIB à 79%, lymphome à cellules du manteau (LCM) 21%, Stade Ann Arbor I-II 30% et III-IV 70%, ECOG 0-1: 69% et > 2 :31%. IPI 0-1 pour 41% et 2-3 pour 59% des patients avec DLBCL; MIPI élevé pour 48% des patients atteints de LCM. Selon le score d’évaluation Gériatrique, 58% des patients étaient dits robustes et 42% fragiles. Traitement: 137 patients ont reçu une première ligne, 51 une deuxième et 20 troisième ligne. Les schémas de chimiothérapie étaient à base d'anthracycline (dose adaptée) en première ligne pour 58% des patients, 14% en deuxième ligne et 15% en troisième ligne. D'autres régimes reposaient sur un agent alkylant, la cytarabine, l'étoposide ou la bendamustine. Le rituximab a été administré en première ligne pour 99% des patients, en deuxième ligne pour 76% et en troisième ligne pour 60%. Une toxicité sévère ou une hospitalisation au cours du traitement de première ligne a été observée chez 67% des patients, au cours de la deuxième ligne chez 57% et 55% en troisième ligne. Conclusion: Les Patient fragile avec plus de comorbidité et était bien le plus souvent associé à des hospitalisation pour toxicité et décompensation organiques, cependant les patients fragile en terme de survient sans progression et survie globale avait grâce à une surveillance et prise en charge adapter semblent avoir des résultats non significativement différent des patient robuste, mais pour ce qui est de la diminution de traitement intensif par un traitement par antracycline à prise orale diminuer chez ces patients, Les résultats montre une tendance à une baisse de la survis chez ses patients par rapport au traitement standard.