Le massage dans la crise douloureuse aiguë du patient drépanocytaire

Auteur(s)

Mandon Ophélie

Année de soutenance

2019

Directeur(s)

Briansoulet Michèle

Diplôme

Diplôme d'Etat de masseur kinésithérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Drépanocytose,

Douleur,

Physiothérapie

Introduction : La drépanocytose est la maladie génétique la plus fréquente aussi bien en France que dans le monde. Une mutation génétique entraine une malformation des hématies qui peuvent polymériser et générer, entre autres, des crises vaso-occlusives. Celles-ci sont caractérisées par de fortes douleurs et doivent parfois nécessiter une hospitalisation ainsi qu’un traitement morphinique. Or, le massage peut permettre de réduire la douleur et d’améliorer la circulation sanguine. L’objectif de cette étude est donc d’étudier les effets du massage thérapeutique sur la douleur, le bien-être, la consommation de morphine et la durée d’hospitalisation d’un patient drépanocytaire en crise douloureuse aiguë. Méthode : Nous avons réalisé un questionnaire à destination des kinésithérapeutes diplômés. Nous nous sommes intéressés à leurs connaissances sur la pathologie ainsi qu’à leur prise en charge habituelle des drépanocytaires. Ils ont indiqué s’ils avaient déjà pratiqué la massothérapie sur ce type de patients et les effets qu’ils avaient alors obtenus. Résultats : Nous avons constaté que les pressions glissées profondes et superficielles, réalisées ensemble durant 10 minutes ou plus, à raison d’une fois par jour, semblaient capables de diminuer la douleur et d’améliorer le bien-être du patient. Discussion / conclusion : Le massage semble être un moyen intéressant d’améliorer la qualité de vie des patients drépanocytaires hospitalisés pour crise douloureuse aiguë. Néanmoins, de futures études sont nécessaires pour apporter plus d’informations sur l’intensité des effets observés et apprécier l’évolution de la consommation de morphine et de la durée d’hospitalisation.