Les représentations de la lecture de romans chez les garçons : pour une médiation au CDI ?

Auteur(s)

Glavet Laure

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Levet Natacha

Diplôme

Master MEEF - 2ème année

Mention

Mention Second degré

Parcours-type

Professeur Documentaliste

Composante

Ecole supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Limoges

Thème(s)

Bibliothéconomie et sciences de l'information

Mots-clés

Bibliothèques d'écoles secondaires,

Adolescents,

Stéréotype (psychologie)

Depuis le dernier tiers du 20e siècle la part d’individus se déclarant lecteurs en France a chuté. Ainsi, il semble que nous nous détournions de la littérature. Toutefois, nous ne sommes pas tous égaux dans notre rapport à la lecture et ce sont surtout les garçons qui se déclarent moins grands lecteurs que les filles, et moins grands lecteurs de romans surtout. D'où vient ce désintérêt progressif des garçons pour la lecture de romans ? Il semble que ce phénomène soit lié à des stéréotypes de genre encore très ancrés et liés notamment à l’éducation différenciée des filles et des garçons et qui associent la lecture de romans à la féminité. Comment l’école et le professeur.e-documentaliste en particulier peuvent faire évoluer les représentations négatives que se font les garçons de la lecture de romans ? Cet article analysera les pratiques et le rapport à la lecture de garçons dans un collège. Il reviendra sur le rôle du roman dans la construction de l’individu et la nécessité d’en assurer la médiation auprès de tous : filles et garçons, et proposera différentes actions de médiation de la lecture menées en collège, avec leur analyse.