Peut-on observer une corrélation entre l’activité de mémorisation et celle d’apprentissage sur des temps longs chez les élèves ?

Auteur(s)

Braud Pierre-Baptiste

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Fatet Jérôme

Diplôme

Master MEEF - 2ème année

Mention

Mention Second degré

Parcours-type

Professeur de Physique-Chimie

Composante

Ecole supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Limoges

Mots-clés

Physique -- Mémorisation,

Sciences -- Étude et enseignement (secondaire),

Réussite scolaire

À travers ce mémoire, je propose et teste des outils permettant de travailler la mémorisation et l’apprentissage en physique-chimie sur les élèves d’une classe de 2nde. Le but est de déterminer si ce qui est mis en place améliore sur plusieurs semaines, voire mois, l’encrage de savoirs et savoir-faire chez les élèves. Pour ce faire, les lycéens doivent écrire en fin de séance les nouvelles notions, puis les revoir (ou les retravailler) à des moments clés, définis en se basant sur les travaux d’Ebbinghaus. Pour suivre l’évolution des notions, cette classe ainsi qu’une classe témoin, passent 3 questionnaires de 10 questions prévus sur 6 semaines. Ceux ci ciblent à chaque fois les mêmes savoirs et savoir-faire permettant un suivi pertinent de ce qui a été appris durant le chapitre d’optique. La comparaison a pour finalité de déterminer l’existence d’un lien entre certains outils mis en oeuvre et l’amélioration de la mémorisation et de la compréhension sur le long terme. L’étude n’a pas pu arriver à son terme pour cause de confinement et de travail à distance. Les résultats n’apportent donc pas de réponses concrètes mais des pistes permettant d’améliorer les outils ciblés. Une partie des élèves n’est pas habituée à les utiliser et peuvent donc refuser de s’en servir. Travailler ces méthodes tout au long de l’année sur la classe test, permet peut-être d’éviter des biais dus à la découverte pour les élèves de celles-ci.