Impact des médecines complémentaires dans la gestion des symptômes d’inconfort en cours de chimiothérapie chez l’adulte : revue de la littérature entre 2004 et 2019

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Médecines parallèles,

Chimiothérapie - Effets secondaires

Contexte : Les symptômes d’inconfort liés à la chimiothérapie mènent de plus en plus de patients dans la quête d’un bien-être physique et psychique pouvant améliorer leur qualité de vie à se tourner vers les MCA. Malgré les nombreuses controverses dans le milieu médical, leur fréquence d’utilisation ne cesse de croître. Objectif : Déterminer le rôle à adopter par le médecin généraliste envers les thérapies ayant prouvé ou non de leur efficacité. Méthode : Revue de la littérature depuis 2004. Des essais contrôlés, randomisés ou non ont été recherchés dans huit bases de données. Les MCA les plus utilisées par les patients français ont été recherchées. Résultats : 82 études ont été incluses. Les articles présentaient de nombreux biais méthodologiques. Les thérapies les plus utilisées sont l’homéopathie et l’hypnose, pourtant les études dans le domaine de la chimiothérapie sont très limitées. L’acupuncture et l’hypnose apporteraient un bénéfice pour la douleur, les NVCI, l’anxiété et l’insomnie. Le massage serait intéressant pour l’anxiété et l’asthénie. Les études concernant la phytothérapie sont pauvres et ne montrent pas d’effet sur les NVCI. Conclusion : La communication par des informations fiables et adaptées au cas par cas est primordiale. Le médecin généraliste, par la relation privilégiée qu’il entretient avec les patients, doit pouvoir apporter des conseils basés sur des données scientifiques fiables et des recommandations officielles. Développer la recherche dans le domaine des médecines complémentaires au moyen d’études fiables constitue une étape capitale pour soutenir leur utilisation en tant que soins de support dans les services d’oncologie.