La prise en charge de la douleur lors de séances de masso-kinésithérapie chez l’enfant victime de brûlures

Auteur(s)

Charbonnier Justine

Année de soutenance

2020

Directeur(s)

Briansoulet Michèle

Diplôme

Diplôme d'Etat de masseur kinésithérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Brûlures -- Chez l'enfant,

Douleur,

Masseurs-kinésithérapeutes

Introduction : Les brûlures représentent un traumatisme fréquent en pédiatrie. Il est susceptible d’engendrer des complications multidimensionnelles à long terme. La brûlure est souvent source d’une douleur aigüe intense, pouvant se transformer en douleur chronique. Les soins médicaux et paramédicaux, indispensables au traitement des patients brûlés, peuvent être à l’origine d’une douleur procédurale importante. Ces douleurs, risquent alors d’entraîner des phénomènes de kinésiophobie, amenant l’enfant, à ne pas réaliser certains mouvements par peur d’avoir mal. Ce modèle d’évitement lié à la peur est particulièrement préoccupant pour le masseur-kinésithérapeute, qui met en place essentiellement des thérapies par le mouvement. La considération de la douleur et sa gestion semblent donc être primordiales, notamment dans le cadre de la rééducation. Matériel et méthode : Nous avons réalisé un questionnaire adressé aux masseurs-kinésithérapeutes ou physiothérapeutes diplômés, exerçant en France ou à l’étranger et ayant déjà pris en charge, un enfant victime de brûlures. Les objectifs de ce questionnaire étaient, de dresser un état des lieux des pratiques relatives à la considération et la gestion de la douleur, et d’établir des comparaisons en fonction du lieu puis du pays d’exercice. Résultats : Nous avons constaté que peu de thérapeutes étaient formés à la douleur. Si la majorité des praticiens consacrent un temps à son évaluation, les moyens mis en œuvre pour la prendre en charge sont variables et des différences entre les thérapeutes pratiquant en service ou structure spécialisés et les autres, et entre français et suisses ont été observées. Discussion/ conclusion : Si la douleur est un paramètre essentiel elle reste sous-estimée et des disparités persistent dans la façon de l’évaluer et de la prendre en charge.