Comparaison des taux de naissance vivante issue des transferts de blastocystes congelés à J5 versus J6

Discipline

Gynécologie médicale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Embryon humain -- Cryoconservation

Introduction : Certains embryons se développent plus lentement et n’atteignent le stade de blastocyste qu’au 6ème jour de développement. Ce travail a pour but d’évaluer l’effet de ce retard de blastulation sur les résultats des transferts d’embryons congelés et d’analyser la qualité de chaque blastocyste afin de déterminer les paramètres permettant de sélectionner l’embryon le plus apte à s’implanter. De plus nous avons étudié l’impact du mode de préparation endométrial. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, incluant 766 blastocystes vitrifies, transférés de janvier 2018 a décembre 2019 dans le centre d’AMP du CHU de Clermont-Ferrand. Deux groupes ont été comparés, 568 embryons appartenant au groupe J5 et 166 au groupe J6. Résultats : Le taux de naissance vivante était plus élevé dans le groupe J5 comparé au groupe J6 (16,55% versus 7,58%). Il n’y avait pas de différence significative concernant le taux de fausse couche. Les embryons étaient de meilleure qualité dans le groupe J5 (55,83% versus 36,87%). Le mode de préparation endométrial n’a pas impacté le taux de naissance vivante. Conclusion : Le retard de développement des blastocystes a un impact négatif sur le taux de naissance vivante et cela serait corrélé à leur qualité embryonnaire. Les résultats sont par ailleurs moins affectés par le mode de préparation endométrial. Une sélection plus sévère des blastocystes présentant un retard de développement pourrait être envisager mais d’autres investigations sur les causes de ce retard de blastulation seraient intéressantes.