Analyse descriptive en vraie vie des patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde et spondyloarthrites) suivis en externe au CHU de Limoges
(Document en Français)
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- Auteur
- Nollet Chloé
- Date de soutenance
- 04-09-2020
- Directeur(s) de thèse
- Vergne-Salle Pascale
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Rhumatologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Spondylarthrite,
- Polyarthrite rhumatoïde
Objectif: Description de la population de rhumatisme inflammatoire suivi dans le service de Rhumatologie au Chu de Limoges. Méthodes: Patients vus en consultation entre 07/01/19 au 20/12/2019; soit 226 PR et 274 SPA. Recueil des données démographique des 2 populations (sexe ratio, âge, âge au diagnostic, délais au diagnostic, ancienneté, IMC, activité, tabagisme), statut immunologique, positivité du « Quantiféron* pré-biothérapie », atteintes radiographique, fréquence de consultation et comorbidités et thérapeutiques (antalgiques, AINS, DMARDs actuels et switch et événements secondaires engendrés). Comparaison de ces données en sousgroupes. Résultats: Parmi 274 SPA, 55% sont des femmes, avec 14 ans d’ancienneté, 3.4 ans de délai au diagnostic, un IMC à 27, un HLA B27+ à 56% et 42% sans atteinte sur imageries. 27% sont en ASDAS rémission, 44% sont sous antalgiques, 45% sous AINS. lls ont en moyenne 1.9 comorbidités par patient (mais = 2.8 si >/=75 ans, =3.3 si cancer) avec principalement des antécédents cardiovasculaires, dermatologique, digestifs, pneumologiques et psychologiques. Il existe en moyenne 0.9 événements secondaires par patient (mais =1.3 si cancer, =1.1 si >/=75 ans) principalement cutané (population générale mais surtout digestifs si cancer ou >/=75 ans). Parmi les SPA axiales non radiographique, il s’agit plus fréquemment de femmes, plus jeunes, avec un IMC plus bas, de forme moins ancienne et moins active, avec moins de comorbidité (= 1.7, dont le double de fibromyalgie par rapport à toutes SPA) et moins d’événements secondaires (=0.7). Parmi 226 PR, 77% sont des femmes, 13.1 ans d’ancienneté, 1.6 ans de délai au diagnostic. 55% sont FR+ et 59% ACPA+. 48% n’ont pas d’atteinte radiographique. 60% sont en DAS28 rémission (dont 84.8% maintenu à 6 mois) ou activité faible. Le nombre moyen de comorbidités est de 2 (mais = 2.1 si >/=75 ans, =1.6 si cancer) avec principalement des antécédents cardiovasculaires, pneumologique, orthopédiques et digestifs. Les évènements indésirables médicamenteux sont en moyenne de 1.1 (mais =1.5 si >/=75 ans ; =1.3 si cancer) et principalement digestifs (général et sous-groupes). Parmi les >70ans sous corticoïdes, 46% sont sans traitement anti-ostéoporotique (prise notamment de RISEDRONATE ou de ZOLEDRONATE). Conclusion: Aussi bien parmi les SPA et les PR, les patients âgés ou avec antécédents de cancer ont plus de comorbidités (en dehors des PR avec cancer, possible biais) et plus de iatrogénie. Concernant la SPA axiale non radiographique, on retrouve 14% de fibromyalgie (RR=2). Parmi les patients PR sous Corticoides >70ans, moins de la moitié est sous traitement anti ostéoporotique.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-111565
- Numéro national
- 2020LIMO3132
Pour citer cette thèse
Nollet Chloé, Analyse descriptive en vraie vie des patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde et spondyloarthrites) suivis en externe au CHU de Limoges, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2020. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-111565