Homicide et schizophrénie : quel devenir après l’infraction ?

Discipline

Psychiatrie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Homicide,

Schizophrénie,

Immunité pénale

Introduction : Les homicides commis par des patients atteints de schizophrénie, souvent associée à des comorbidités et/ou l’abus de substance, ne dépassent pas 10%. Ce passage à l’acte hétéroagressif reste rare cependant il interpelle de part sa gravite, sa surmédiatisation et l’importance du rôle du psychiatre dans la suite de sa prise en charge une fois le jugement d’irresponsabilité pénale rendu. Méthodes : Etats des lieux des connaissances actuelles sur cette population et leur devenir après l’infraction. Illustration par trois cas cliniques. Proposition d’un protocole de recherche afin de retracer leur parcours hospitalier à l’aide d’une fiche de recueil d’informations et d’identifier si une sortie définitive peut être envisager pour eux. Etude transversale, rétrospective, non invasive et non interventionnelle qui se déroulera sur les 23 Centres hospitaliers psychiatriques de la Nouvelle-Aquitaine. Patient inclus devra avoir été admis en SPDRE judiciaire suite à un homicide, en application de l’article 122-1 du Code pénal. Hypothèse : La trajectoire de cette tranche de population est-elle définie à l’avance avec une hospitalisation en psychiatrie a vie ? La mission de l’hôpital est-elle déviée vers une structure protégeant la société des « fous » dangereux ? Conclusion : Retracer le parcours et redéfinir la mission de l’hôpital chez le patient atteint de schizophrénie, auteur d’un homicide, afin d’améliorer notre pratique sur la prise en charge de cette population.