Une revue systématique de la littérature sur les effets cardiovasculaires des analogues de glp-1 et inhibiteurs de SGLT2 en 2020

Discipline

Endocrinologie-diabétologie-nutrition

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Diabète non-insulinodépendant,

Appareil cardiovasculaire -- Maladies,

Obésité abdominale - Dissertation universitaire

Le patient diabétique de type 2 est de plus habituellement porteur de plusieurs facteurs de risques cardio-vasculaires de part le statut de syndrome métabolique lié à l’obésité viscérale à laquelle il est classiquement associée. L’atteinte artérielle macro et micro-angiopathique peut conduire à des complications multiples : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, atteinte rénale avec risque de défaillance des reins pouvant conduire à la dialyse, atteinte ophtalmique avec risque de cécité et enfin l’atteinte des artères des membres inférieurs. Dans ce contexte, le domaine du diabète de type 2 (DT2) a été récemment marqué par la publication de grands essais prospectifs visant à démontrer la sécurité cardiovasculaire (CV) des nouveaux médicaments anti-hyperglycémiants commercialisés au cours des 10 dernières années. Parmi les différentes classes testées, deux ont particulièrement attiré l’attention de la communauté médicale en raison de leur capacité à réduire l’incidence des accidents CV majeurs, des événements rénaux et de la mortalité CV ou globale chez des patients DT2 avec maladie CV. Il s’agit des inhibiteurs des cotransporteurs du sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) et des agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Ce travail va s’intéresser aux résultats des différentes études ayant été réalisées sur les analogues de GLP-1 et inhibiteurs de SGLT2 sur le critère MACE.