Etat des lieux de la vaccination chez le patient diabétique pris en charge au CHU de Limoges

Discipline

Endocrinologie-diabétologie-nutrition

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Diabétiques - Vaccination,

Grippe - Vaccination,

Tuberculose - Vaccination,

Tétanos -- Vaccination,

Pneumocoque - Vaccination

Introduction : Les diabétiques sont vulnérables au risque infectieux, l’un des moyens de prévention est la vaccination. Objectif : L’objectif principal : évaluer les connaissances vaccinales des diabétiques et de connaitre leur statut vaccinal contre la grippe, le tétanos et le pneumocoque. Méthode : une étude épidémiologique descriptive prospective a été menée en diabétologie au CHU de Limoges incluant des diabétiques de plus de 18 ans pris en charge de novembre 2018 à janvier 2020. Un questionnaire supervisé leur a été soumis, complété par la revue des dossiers médicaux. Résultats : 494 patients ont été inclus avec un âge moyen de 58,9 +14,5 ans, 72,3% de diabétiques de type 2. 32,6% des sujets présentent au moins une comorbidité. Ils sont informés sur la nécessité d’être vaccinés contre la grippe et le tétanos mais moins concernant le pneumocoque. L’information relative aux vaccins est délivrée par le médecin généraliste puis par le diabétologue. Concernant le statut vaccinal, 75,9% des patients sont à jour contre le tétanos, 61,1% contre la grippe et seulement 15,4% contre le pneumocoque. Les freins au vaccin anti-grippal sont la peur et les convictions. Réaliser le vaccin contre le pneumocoque suite au passage, a été refusé dans 49,6% des cas avec le souhait d’y réfléchir et/ou d’en parler au médecin traitant. Il existe des différences en termes d’âge, de comorbidités et de type de diabète entre les sujets vaccinés versus non vaccinés contre la grippe mais aucune différence pour le pneumocoque et le tétanos. Conclusion : Il existe des lacunes dans les connaissances des diabétiques concernant le risque infectieux et leur vaccination. La couverture vaccinale contre le tétanos et la grippe sont correctes mais le taux de vaccination contre le pneumocoque est insuffisant. Un travail de sensibilisation et d’information est nécessaire pour améliorer cette problématique.