Toxoplasmoses « amazoniennes » hospitalisées ou vues en consultation en Guyane Française de l’adulte immunocompétent : étude de cohorte rétrospective de 2002 à 2019
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- Auteur
- Vidal Nolwenn
- Date de soutenance
- 2021
- Directeur(s) de thèse
- Pierre Demar Magalie - Faucher Jean-François
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Maladies infectieuses et Tropicales
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Toxoplasma gondii - Guyane,
- Immunocompétence
Introduction La toxoplasmose « amazonienne » est connue depuis les années 1990 pour ses tableaux cliniques atypiques. L’objectif de ce travail est de faire la synthèse des cas de toxoplasmose acquise en Guyane Française chez l’adulte immunocompétent. Matériels et Méthodes Cette étude rétrospective sur dossiers a inclus les patients non immunodéprimés et âgés d’au moins 18 ans. Les femmes enceintes asymptomatiques avec une séroconversion ont été exclues. Le diagnostic de toxoplasmose était retenu sur une clinique compatible associée à une sérologie avec IgM positives, potentiellement confirmée par une PCR toxoplasmose positive ou une séroconversion objectivée. Résultats Sur un recueil de 174 patients, le sex ratio est de 1,76 avec une moyenne d’âge de 35,8 ans chez des patients peu comorbides. L’atteinte pulmonaire associée ou non au syndrome de détresse respiratoire aiguë est significativement plus importante chez les patients qui présentent une forme sévère que ceux qui présentent des formes pauci-symptomatiques (p < 0,0001). En analyse multivariée, l’ethnie Amérindienne est un facteur protecteur contre les formes graves (p 0,017 OR 0,011 [0 – 0,438]). L’analyse des souches génotypées montre une homogénéité des souches malgré leur grande diversité à l’intérieur d’un pool génétique commun. Aucun facteur pronostique en lien avec la génétique des souches n’a pu être mis en évidence. Conclusion La diversité génétique des souches de toxoplasmose « amazonienne » n’explique pas à elles-seules l’atypie des tableaux cliniques et l’impact des facteurs de l’hôte est avéré. Les Amérindiens ont effectivement un patrimoine génétique protecteur du fait de leur relation de longue date avec le parasite qui reste encore à déterminer.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-115475
- Numéro national
- 2021LIMO3135
Pour citer cette thèse
Vidal Nolwenn, Toxoplasmoses « amazoniennes » hospitalisées ou vues en consultation en Guyane Française de l’adulte immunocompétent : étude de cohorte rétrospective de 2002 à 2019, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2021. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-115475