Impact de l'imagerie motrice sur la performance occupationnelle des patients atteints de SDRC de type I du membre supérieur

Auteur(s)

Therme Emeline

Année de soutenance

2021

Directeur(s)

Baranger Claire-Hélène

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Syndromes douloureux régionaux complexes

Introduction : Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) de type I est une maladie du système nerveux central possédant des manifestations périphériques. La présence de douleurs, de troubles vasomoteurs et cutanés trophiques sont les caractéristiques de ce syndrome. Ces symptômes ont un grand impact sur les habitudes de vie rendant difficile l’exécution de certains actes de la vie quotidienne. Les retentissements sont nombreux et concernent, la performance occupationnelle, la qualité de la vie, l’environnement familial et professionnel. De nouvelles techniques sont désormais accessibles limitant les mobilisations douloureuses du membre affecté. L’imagerie motrice se base sur l’exploitation de la plasticité cérébrale par le biais de représentations mentales de mouvements sans reproduction physique afin de limiter les modifications corticales. Objectif : Cette étude a pour objectif de démontrer l’efficacité de l’imagerie motrice sur la performance occupationnelle des patients atteints de SDRC de type I. Méthode : Afin de répondre à ce questionnement, une revue de la littérature a été réalisée par l’intermédiaire de 7 articles. Le contenu des programmes d’imagerie motrice présent dans ces études ainsi que leurs résultats ont fait l’objet d’une analyse comparative. Résultats : Au travers de ces articles, les composantes limitant la performance occupationnelle ont été évaluées : la douleur, les incapacités fonctionnelles, les limitations articulaires, l’œdème, l’exclusion du membre, l’anxiété et le schéma corporel. Parmi ces articles, seuls 5 ont observé des améliorations significatives dans au moins une de ces dimensions. Néanmoins, les résultats sur l’amélioration de la douleur et des capacités fonctionnelles semblent encore discutés. Conclusion : L’imagerie motrice a permis de mettre en évidence des bénéfices au niveau douloureux et au niveau fonctionnel. Toutefois, certains résultats sont controversés et il s’avère difficile d’en affirmer son efficacité totale. La poursuite de recherches supplémentaires en lien avec cette technique semble nécessaire afin d’étayer nos connaissances sur ce procédé.