Impact pronostic des maladies inflammatoires chroniques chez les patients présentant un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST
(Document en Français)
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- Auteur
- Dupire Nicolas
- Date de soutenance
- 23-04-2021
- Directeur(s) de thèse
- Aboyans Victor
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine cardio-vasculaire
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Infarctus du myocarde,
- Inflammation
Introduction : les maladies inflammatoires chroniques (MIC) sont fréquentes, touchent 5 et 7% de la population générales et sont associées à une augmentation du risque cardiovasculaire. Cependant, la prévalence de MIC parmi les victimes d’infarctus, et leur pronostic est peu étudié. L’objectif de notre étude est de déterminer l’impact pronostique lié à la présence d’une MIC chez les patients ayant présenté un syndrome coronarien aigu ST+ (STEMI). Méthode : Cohorte mono-centrique de patients pris en charge au CHU de Limoges pour STEMI, de juin 2011 à Mai 2019, inclus dans le registre SCALIM. La présence de MIC définit le groupe MIC+. Le critère de jugement principal est la mortalité. Les critères secondaires sont la mortalité cardiovasculaire, la récidive d’événement coronaire, les nouvelles hospitalisations en cardiologie, la survenue d’événements artériels aigus périphériques et d’AVC ischémiques et l’ensemble de ces critères combinés. Résultats : Notre étude inclut 1941 patients de 65 ± 14 ans dont 75% d’hommes. La prévalence de la MIC dans le registre SCALIM était de 4,6% (dont 22% de polyarthrite rhumatoïde, 19% de psoriasis et 16% de spondylarthrite ankylosante). Chez ces patients, 40% étaient sous corticothérapie et 20% sous biothérapie lors de leur STEMI. Sur un suivi moyen de 3,4 ± 2,6 ans, nous n’avons pas trouvé de différence significative sur la mortalité, respectivement à 22,5% vs 15,9% dans les groupes MIC + et MIC– (p=0,14), ni sur le critère secondaire combiné (29% vs 49% p= 0,11). Seule la survenue d’événements artériels aigus était significativement plus importante dans le groupe MIC+ (4,5% vs 1,1% p=0,02). Une corticothérapie au long cours était associée à une surmortalité dans le groupe MIC+ (39% vs 12%, p<0,01). Conclusion : Si les patients avec MIC sont à risque d’événement cardiovasculaires, leur pronostic à moyen terme après un STEMI paraît semblable à ceux sans MIC, sauf une différence sur les événements artériels périphériques qui semblent plus fréquent. La question de la corticothérapie mérite une discussion multidisciplinaire. Des études complémentaires sont nécessaires afin de confirmer nos résultats.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-118622
- Numéro national
- 2021LIMO3119
Pour citer cette thèse
Dupire Nicolas, Impact pronostic des maladies inflammatoires chroniques chez les patients présentant un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2021. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-118622