La connaissance du pharmacien d’officine sur la contraception hormonale d’urgence

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Contraception d'urgence,

Contraception chez l'adolescente,

Lévonorgestrel,

Acétate d'ulipristal,

Dispositifs intra-utérins,

Pharmacies d'officine

La contraception d’urgence est un moyen de contraception ponctuel qu’une femme peut employer dans les 3 à 5 jours maximum, après un rapport sexuel non (ou mal) protégé et en cas de non désir de grossesse. Cette méthode de rattrapage est représentée par deux techniques : hormonale (lévonorgestrel et ulipristal acétate) et mécanique (dispositif intrautérin au cuivre). Dans le cadre de la contraception hormonale d’urgence, le pharmacien exerce un rôle essentiel. Professionnel de proximité et facilement accessible, il est un interlocuteur privilégié pour les patientes qui ont recours à ces médicaments. Donc, l’équipe officinale doit être suffisamment formée pour accueillir convenablement la patiente dans un espace de confidentialité, délivrer le bon médicament répondant à la situation d’urgence de celle-ci, transmettre les conseils associés et orienter vers un autre professionnel de santé si nécessaire. Dans ce contexte, une enquête a été réalisée dans des officines et un centre de planification et d’éducation familiale des départements de l’Indre et du Cher, afin de dresser un état des lieux de la prise en charge des patientes qui font la demande d’une contraception hormonale d’urgence. Nous avons pu constater que le dispositif intra-utérin au cuivre est sous-utilisé. Ce sont les contraceptions hormonales d’urgence à base de lévonorgestrel ou d’ulipristal acétate qui sont le plus souvent dispensées aux patientes, se présentant généralement elles-mêmes dans les pharmacies de quartier et de centre commercial. Il ressort également de cette enquête la nécessité que les équipes officinales renforcent leurs connaissances sur ce thème et améliorent leur formation, car les règles de délivrance fixées par le décret n°2002-39 du 9 janvier 2002 ne sont pas toujours respectées.