Comparaison des taux de grossesse cumulés entre deux attitudes de congélation embryonnaire différentes au centre d’AMP du CHU de Limoges en 2018 et 2019

Discipline

Gynécologie obstétrique

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Embryons -- Transplantation,

Embryon humain -- Cryoconservation - Transplantation,

Fécondation in vitro,

Blastocyste,

Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes

Introduction : La cryoconservation des embryons est devenue une procédure courante dans les techniques de procréation médicalement assistée, car elle augmente le taux de naissances vivantes cumulé par cycle de ponction ovocytaire. Ce travail a pour but de comparer les taux de grossesse cumulés par tentative entre deux attitudes de congélation embryonnaire différentes, soit au stade de clivage soit au stade blastocyste. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, incluant 4026 embryons obtenus de janvier 2018 à décembre 2019 dans le centre d’AMP du CHU de Limoges. Deux attitudes ont été comparées : la congélation lente des embryons au stade de clivage qui a été abandonnée à la fin de l’année 2018 et la vitrification des embryons au stade de blastocystes. Résultats : Le taux de grossesse cumulé n’est pas diffèrent entre 2018 et 2019 (26% vs 31%). La durée moyenne pour obtenir une grossesse (122 vs 107 jours), le taux de naissance vivante (76% vs 78%) et le taux de grossesses multiples (18% vs 12%) ne sont pas différents entre les deux attitudes de congélation. Conclusion : Le changement d’attitude de congélation embryonnaire n’a pas eu d’impact délétère sur le taux de grossesse cumulé. Cette étude a également permis de mettre en évidence qu’il y a eu un meilleur taux de grossesse échographique sur les transferts frais en 2019 et une meilleure résistance des blastocystes au réchauffement par rapport à celle des embryons de stade de clivage à la décongélation.