Effets de l’entraînement fractionné de haute intensité chez les patients atteints de diabète de type II

Auteur(s)

Foucambert Léo

Année de soutenance

2022

Directeur(s)

Damazane Marion

Diplôme

Diplôme d'Etat de masseur kinésithérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Kinésithérapie,

Diabète non-insulinodépendant,

Entraînement fractionné

Introduction : Le diabète de type II (DT2), du fait de nombreux facteurs liés aux conditions de vie, est une pathologie qui concernera dans le futur, une part importante de la population mondiale. Au premier rang des traitements non médicamenteux figurent les interventions sur le mode de vie, et notamment l’activité physique. De par son impact sur le métabolisme, l’entraînement fractionné de haute intensité (HIIT) pourrait être une option intéressante et peu coûteuse en termes de temps. Méthode : Une revue systématique a donc été réalisée, pour évaluer les effets du HIIT sur les patients atteints de DT2, en suivant les recommandations PRISMA. Quatre bases de données ont été interrogées : Cochrane, MedLine (Pubmed), EMBASE et Scopus. Les critères d’éligibilité étaient : réalisation d’un entraînement en HIIT d’intensité suffisante, avec ou sans comparaison avec une autre intervention, essai contrôlé randomisé. Les critères principaux étaient les marqueurs physiologiques du diabète. Résultats : Six études ont été incluses, regroupant 233 participants. Des résultats significatifs ont été observé sur différentes variables et marqueurs du diabète tels que : la régulation de la glycémie (taux d’HbA1c et glucose sanguin), la composition corporelle (masse grasse viscérale) et le niveau de fitness (notamment la durée maximale d’exercice et la VO2max). Conclusion : Le HIIT semble intéressant à intégrer dans le cadre de la prise en charge du diabète de type II, l’enjeu étant alors d’adapter cette prise en charge à l’individualité de chaque patient