Etude comparative sur l’efficacité et la tolérance de l’ipilimumabnivolumab chez les malades < 75 ans et ceux ≥ 75 ans suivis pour un mélanome métastatique au CHU de Limoges

Discipline

Dermatologie et Vénéréologie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Mélanome,

Anticorps anti-PD1,

Ipilimumab - Dissertation universitaire,

Nivolumab,

Ipilimumab,

Immunothérapie

Introduction : La double immunothérapie par anti-CTLA-4 et anti-PD-1 a démontré une grande efficacité chez les malades atteints de mélanome avancé, mais au prix d’une toxicité plus importante que celle de la monothérapie anti-PD-1. Mais il existe peu de données dans la littérature sur l’efficacité et la tolérance de cette double immunothérapie chez les sujets âgés. L’objectif de cette étude était d’apporter des réponses sur l’efficacité et la tolérance de cette double immunothérapie chez les malades âgés suivi pour un mélanome métastatique. Méthodes : Une analyse descriptive rétrospective a été effectuée au CHU de Limoges, 39 malades suivis pour un mélanome métastatique et ayant reçu au moins 1 cure par anti-CTL-4 et anti-PD-1 ont été inclus entre juillet 2019 et octobre 2022. Les malades étaient séparés en 2 groupes selon l’âge (< 75 ans et ≥ 75 ans) à la date de la 1ere cure d’ipilimumab-nivolumab. Le principal critère d’évaluation principal était l’efficacité du traitement en terme de survie globale et survie sans progression, le critère de jugement secondaire portaient sur la tolérance. Résultats : La survie globale et sans progression à la date des dernières nouvelles était respectivement de de 40% et 33,3% dans le groupe < 75 ans ; et de 42,5% et 37,5% dans le groupe ≥ 75 ans. Concernant la tolérance 83,9% des malades du groupes < 75 ans ont eu au moins un effet indésirable lié à l’immunothérapie contre 75% du groupe ≥ 75 ans. L’arrêt de la double immunothérapie lié à un effet indésirable lié à l’immunothérapie était semblable dans les 2 groupes. Conclusion : Notre étude n’a pas montré de différence significative sur l’efficacité et la tolérance de la double immunothérapie chez les malades 75 ans et ceux ≥ 75 ans suivis pour un mélanome métastatique au CHU de Limoges.