Évaluation des toxicités chimio-induites au cours de la prise en charge du cancer du sein luminal chez les femmes ménopausées
(Document en Français)
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- Auteur
- Baffert Kim-Arthur
- Date de soutenance
- 26-10-2023
- Directeur(s) de thèse
- Deluche Mouricout Elise
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Oncologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Cancer du sein,
- Chimiothérapie -- Complications (médecine),
- Toxicologie
Contexte : La chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante peut être ajoutée au traitement local pour prévenir les rechutes, mais le taux de réponse à la chimiothérapie est plus faible dans le sous-type de cancer du sein HR+/HER2- et les effets secondaires à long terme peuvent altérer le bénéfice, en particulier pour les femmes ménopausées au moment du diagnostic. Méthodes : Nous avons utilisé une cohorte prospective française de femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein Luminal de stade II-III en phase précoce. Résultats : De mars 2012 à juin 2022, 1 707 patientes ont répondu aux critères d'inclusion et ont été analysées. Les patientes du groupe NAC étaient significativement plus jeunes, avec une tumeur plus importante et un envahissement ganglionnaire plus élevé. Les traitements à base d'anthracycline étaient plus fréquents dans le groupe NAC. La durée de la NAC était significativement plus longue que celle de l'AC, tandis que la réduction de la dose était similaire dans les deux groupes. Des neuropathies périphériques ont été signalées dans 24 % des cas dans le groupe NAC et dans 16 % des cas dans le groupe AC. Dans les deux groupes, la neuropathie a diminué avec le temps, mais des différences significatives ont été observées à M12 et M36 avec moins de neuropathie périphérique sensitive (24% vs 16%, p=0.008, et 17% vs 10% p=0.004), motrice ou mixte dans le groupe AC. A 5 ans, aucune différence statistique n'a été observée. Les troubles de la concentration ont été rapportés chez 34% des patients à la fin du traitement adjuvant, et ont diminué jusqu'à 15% à 5 ans. La SG et la SSP n’étaient pas différentes entre les deux groupes. Conclusion : La chimiothérapie néoadjuvante a été associée à une neuropathie périphérique prolongée par rapport à la chimiothérapie adjuvante à 3 ans de suivi.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-126859
- Numéro national
- 2023LIMO3193
Pour citer cette thèse
Baffert Kim-Arthur, Évaluation des toxicités chimio-induites au cours de la prise en charge du cancer du sein luminal chez les femmes ménopausées, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2023. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-126859